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Turbo Haus a reçu une plainte pour nuisances sonores l'avertissant qu'il risquait une amende pouvant aller jusqu'à 12 000 dollars pour avoir été trop bruyant.
Un bar de Montréal fait beaucoup de bruit sur les médias sociaux après que la ville l'a averti qu'il pourrait se voir imposer une lourde amende pour avoir été trop bruyant.
Turbo Haus, un bar situé sur la rue Saint-Denis dans le quartier culturel et nocturne du centre-ville, a partagé sur les médias sociaux une photo de l'avis qu'il a reçu au sujet d'une plainte relative au bruit.
«Il est bon de savoir qu'il est illégal d'avoir des spectacles dans le f---ing quartier des Spectacles», peut-on lire sur la page Instagram du bar.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
L'avis de la ville indique que le service des permis et inspections a reçu une plainte concernant une possible violation du règlement sur le bruit au bar — qui organise également des spectacles — et que les contrevenants s'exposent à une amende allant de 1 500 $ à 12 000 $.
«La musique provenant de votre commerce était clairement audible depuis la zone résidentielle voisine», peut-on lire dans l'avis. «Il est de votre responsabilité de mettre fin immédiatement à cette nuisance.»
Avertissement : le message ci-dessous contient des propos qui peuvent choquer certains lecteurs.
Dans une série de messages sur la plateforme X, le bar a déploré avoir déjà pris des mesures pour éviter les plaintes liées au bruit, comme la location des deux appartements situés au-dessus du bar au prix de 3 200 dollars par mois pour «offrir un tampon aux autres appartements» et avoir dépensé «la majeure partie de notre budget» pour l'insonorisation.
Le bar était auparavant situé dans le quartier Saint-Henri de la ville, mais il a ouvert ses portes sur la rue Saint-Denis il y a cinq ans, dans un espace explicitement zoné pour les lieux de vie nocturne.
Dans une vidéo publiée sur Instagram, Sergio Da Silva, copropriétaire de Turbo Haus, a supplié la mairesse de Montréal, Valérie Plante, de lui accorder une pause.
«Laissez-moi faire ce que vous avez dit - et les gens qui travaillent pour vous ont dit - que nous sommes autorisés à faire», a-t-il dit, faisant référence à la question du zonage. «Laissez-moi tranquille. Je ne vous demande rien. Laissez-moi tranquille.»
Le quartier de la vie nocturne a vu des établissements fermer leurs portes pour diverses raisons ces dernières années.
En 2018, le Divan Orange sur le boulevard Saint-Laurent a fermé ses portes à la suite d'une série de plaintes liées au bruit.
Juste en bas de la rue de Turbo Haus, la salle de métal Co-Op Katacombes a fermé ses portes en janvier 2020 après 13 ans d'activité, citant le coût élevé du loyer et des taxes d'affaires.
Joint tard lundi soir, un porte-parole de la ville a indiqué par courriel à CTV News que c'était la première fois que Turbo Haus recevait une plainte relative au bruit, mais qu'il ne pouvait pas révéler qui avait déposé le grief pour des raisons de protection de la vie privée.
«Il s'agit d'un premier avis, dont le but est de travailler avec le propriétaire afin de trouver des solutions pour rectifier la situation», peut-on lire dans le courriel. «Le technicien en contrôle du bruit et l'arrondissement de Ville-Marie sont en contact avec le locataire pour l'aider à entreprendre les démarches appropriées. Veuillez noter qu'un délai raisonnable sera accordé au propriétaire pour effectuer les ajustements nécessaires.»