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L'inventaire divulgué par le ministère de la Justice révèle le contenu de 33 boîtes et contenants retirés d'un bureau et d'une réserve à Mar-a-Lago lors de la perquisition du 8 août.
Les agents du FBI qui ont fouillé la résidence de l'ancien président Donald Trump en Floride le mois dernier ont trouvé des documents confidentiels dans un bureau et dans une réserve, ainsi que des dossiers vides portant des bannières classifiées et plus de 10 000 documents gouvernementaux sans la moindre marque de classification, selon un inventaire plus détaillé du matériel saisi rendu public vendredi.
L'inventaire divulgué par le ministère de la Justice révèle le contenu de 33 boîtes et contenants retirés d'un bureau et d'une réserve à Mar-a-Lago lors de la perquisition du 8 août. Bien que l'inventaire ne décrive pas le contenu des documents, il montre dans quelle mesure des informations classifiées, y compris des documents de niveau ultra-secrets, étaient cachées dans des boîtes à la maison et mélangées à des journaux, magazines, vêtements et autres articles personnels.
Il met également en évidence, pour la première fois, le volume de documents gouvernementaux non classifiés conservés dans un domicile, alors que ces dossiers auraient dû être remis à la National Archives and Records Administration, qui a tenté en vain pendant des mois d'obtenir leur restitution.
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Le ministère de la Justice a déclaré qu'il n'y avait pas d'espace sécurisé à Mar-a-Lago pour y mettre des documents secrets appartenants au gouvernement, et a ouvert une enquête criminelle axée sur leur conservation et sur ce qu'il considère comme des tentatives pendant les derniers mois pour faire obstacle à cette enquête. Il enquête également sur des violations potentielles d'une loi distincte qui criminalise la mutilation ou la dissimulation de documents gouvernementaux, classifiés ou non.
Les avocats de M. Trump n'ont pas répondu immédiatement à un courriel sollicitant un commentaire vendredi.
L'inventaire a été publié alors que le ministère de la Justice entreprend une enquête criminelle, que les agences de renseignement évaluent tout dommage potentiel causé par l'apparente mauvaise manipulation des informations classifiées et qu'un juge évalue s'il faut nommer un chef spécial, essentiellement un expert juridique extérieur, pour examiner les dossiers.
L'inventaire montre que 43 dossiers vides portant des bandeaux classifiés ont été pris dans une boîte ou un conteneur au bureau, ainsi que 28 autres dossiers vides étiquetés «Return to Staff Secretary» ou à l'aide militaire. Des chemises vides de cette nature ont également été trouvées dans un placard de rangement.
La liste d'inventaire n'indique pas clairement pourquoi les dossiers étaient vides, ni ce qui a pu arriver aux documents qu'ils contenaient.
Par ailleurs, vendredi, le ministère de la Justice a déclaré qu'il avait examiné les documents saisis lors de la perquisition et qu'il avait séparé ceux qui portaient des marques de classification pour s'assurer qu'ils étaient archivés suivant le protocole et la procédure appropriés.
«Les documents saisis continueront d'être utilisés pour faire avancer l'enquête du gouvernement, et l'équipe d'enquête continuera d'utiliser et d'évaluer les documents saisis au fur et à mesure qu'elle prendra d'autres mesures d'enquête, comme des entretiens supplémentaires avec des témoins et la pratique du grand jury», a déclaré le ministère.
Il a ajouté que «des preuves supplémentaires concernant les éléments saisis», notamment la manière dont ils étaient rangés, «éclaireront l'enquête du gouvernement ».