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Après un été record en 2022, le Canada pourrait connaître une autre saison parsemée de canicules, selon les prévisions à long terme de l'Almanach des fermiers.
Après un été record en 2022, le Canada pourrait connaître une autre saison parsemée de canicules, selon les prévisions à long terme de l'Almanach des fermiers.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News
Le rapport indique que la plupart des régions du Canada connaîtront une chaleur «implacable», qui sera ressentie principalement à la fin de juin jusqu’au début septembre, avec des températures atteignant parfois plus de 32 degrés Celsius.
Les Prairies pourraient d’ailleurs connaître des températures «étouffantes», avec une précipitation supérieure à la moyenne, tandis que le Québec devrait connaître un climat torride et plus sec qu’à l'habitude. L'Ontario devrait avoir des journées plus humides, tandis que la Colombie-Britannique et les provinces de l'Atlantique subiraient des températures sèches, selon l'Almanach. De plus, l’étude prévoit des précipitations supérieures à la normale dans certaines parties du Canada, notamment les Prairies, les Rocheuses et les Grands Lacs. Cependant, le Québec et des Maritimes pourraient connaître des précipitations inférieures à la normale.
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Bien que la prévision soit préliminaire, le météorologue principal d’Environnement Canada, David Phillips, affirme qu’elle est conforme aux températures de plus en plus chaudes du Canada au cours des 20 dernières années, alors que les effets du changement climatique créent une nouvelle norme pour notre météo estivale.
«Nous [le Canada] sommes le deuxième pays le plus froid du monde, mais ces dernières années, nos étés ont été plus chauds», a déclaré M. Phillips à CTVNews.ca lors d’un entretien téléphonique, mardi.
Environnement Canada publiera sa propre prévision estivale à la fin mai. M. Phillips ajoute que leur prévision préliminaire montre également un été plus chaud que la normale pour la majorité du Canada, à l’exception de certaines parties de l’ouest du Nunavut et de certaines îles de l’Arctique dans les Territoires du Nord-Ouest, où les températures seront plus fraîches.
En 2022, le Canada a enregistré son troisième été le plus chaud, avec des températures dépassant la moyenne de 1,6 degré Celsius, alors que certaines parties de la Colombie-Britannique ont connu des températures de plus de 35 degrés Celsius en septembre. Plusieurs incendies de forêt ont éclaté dans la province et à Terre-Neuve, qui ont connu l’une de leurs pires saisons de feux de forêt depuis plus de 60 ans.
De son côté, M. Phillips révèle que cet été pourrait ne pas être aussi chaud que l’année dernière, mais qu’il est susceptible d’être au-dessus de la normale comme la plupart des étés des deux dernières décennies. Il dit que des 20 étés les plus chauds, 16 ont eu lieu depuis l’an 2000.
Le dernier été plus frais que la moyenne au Canada remonte à près de 20 ans, en 2004, lorsque la température moyenne nationale en après-midi atteignait 15,8 degrés Celsius.
«Nous brûlons», a déploré M. Phillips. Nos étés ont vraiment été, sans aucun doute, plus chauds ces dernières années et cela correspond à la tendance mondiale.»