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«Protéger les usagers, les patients, les personnes âgées, les personnes affligées de problématiques de santé mentale, c’est le but et l’objectif que tous, gouvernement, employeur et syndicats doivent poursuivre», implore le CPM.
Alors que c'est au tour des membres de la Fédération interprofessionnelle de la santé (FIQ) de se retrouver en grève, mercredi et jeudi, le Conseil pour la protection des malades (CPM) en profite pour rappeler aux parties impliquées dans les négociations du secteur de la santé de ne pas oublier les patients.
«Protéger les usagers, les patients, les personnes âgées, les personnes affligées de problématiques de santé mentale, c’est le but et l’objectif que tous, gouvernement, employeur et syndicats doivent poursuivre», implore le CPM dans un communiqué publié mercredi matin.
Tout en reconnaissant que les règles encadrant les services essentiels assurent aujourd'hui une bien meilleure protection aux patients, le président-directeur général de l'organisme, Me Paul G. Brunet, tient à souligner que l'on est à l'abri de rien pendant un conflit de travail et que le tout peut s'envenimer.
Il appelle donc les parties à garder en tête le bien-être des patients à travers leurs échanges.
Par ailleurs, l'organisation dont la mission est de défendre les intérêts des usagers du réseau de la santé souhaiterait obtenir un statut d'observateur aux tables de négociation du secteur de la santé.
Toujours selon Me Brunet, une telle demande leur aurait été refusée dans le passé dans le cas de négociations d'ententes avec des associations de médecins. Pourtant, insiste celui qui défend les usagers depuis 50 ans, le principal sujet au coeur de toutes les discussions, c'est le service offert aux patients.
«Je ne comprends pas qu'on soit encore absent en 2023, déplore-t-il. Des fois, on a l'impression qu'on n'est pas au courant et que ce n'est pas de nos affaires, alors que c'est non seulement de nos affaires, mais c'est nous qui sommes concernés par les résultats.»
Me Brunet poursuit en disant que «le coeur de toutes ces négociations-là, ce sont les traitements qu'on fait ou qu'on ne fait pas aux patients» et il ajoute que «si le personnel n'est pas content, c'est sûr que ça influence la qualité des soins et du traitement».
En attendant de pouvoir être directement impliqué dans les travaux visant l'adoption de nouvelles conventions collectives dans le secteur de la santé, le Conseil pour la protection des malades espère que le conflit sera de courte durée et qu'on puisse s'entendre pour le bien du personnel et des patients.