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Ce faisant, l’entreprise pourra aller de l’avant avec la construction de certaines de ses infrastructures.
Le ministère de l'Environnement a délivré une deuxième autorisation à Northvolt pour son projet d’usine de batterie en Montérégie. C'est ce qu'a annoncé le gouvernement par voie de communiqué mardi.
Ce faisant, l’entreprise pourra aller de l’avant avec la construction de certaines de ses infrastructures, dont l'usine de fabrication de composantes et de batteries pour véhicules électriques et l'établissement et l'extension de systèmes de gestion des eaux pluviales.
Le ministère précise que plusieurs mesures de mitigation seront mises en place. Celles-ci concernent notamment la préservation des milieux humides et hydriques sur le site, la contamination des sols, des eaux de surface et des eaux de ruissellement et la gestion des sols contaminés et des matières résiduelles.
Des mesures concernant la protection des espèces fauniques seront aussi mises de l’avant.
La première autorisation ministérielle avait été délivrée le 8 janvier dernier.
Le projet de Northvolt a entraîné son lot de protestation depuis son annonce. Des actes de sabotage ont même été perpétrés à plusieurs reprises sur le site.
Au début du mois de mai, des objets incendiaires ont été placés sous de la machinerie sur le site de la future usine de batteries de Northvolt, mettant sérieusement en danger les employés, selon l’entreprise.
La Régie intermunicipale de police Richelieu–Saint−Laurent a d’ailleurs ouvert une enquête
À VOIR | Northvolt: «le gouvernement a été maladroit», dit l’ex-ministre de l’Environnement
À la fin du mois de février, la police avait ouvert une enquête après que des individus eurent posé des tapis à clous sur le site. Un véhicule avait aussi été endommagé, selon la police.
Un mois plus tôt, des personnes avaient également planté des clous dans des arbres que l’entreprise suédoise comptait abattre.
Le 23 janvier, les auteurs anonymes de ce sabotage avaient publié une revendication sur Montréal Contre−information, qui contenait un appel à «une mobilisation large contre le projet destructeur que constitue la méga−usine de Northvolt» et demandait à «s’en prendre à cette machine à broyer le vivant en visant ses points faibles».
Avec de l'information de La Presse canadienne.