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Hausse de signalements en 2021-2022 à la Direction de la protection de la jeunesse de l'Abitibi-Témiscamingue.
La Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) de l'Abitibi-Témiscamingue rapporte 4101 signalements en 2021-2022.
C'est une hausse de 402 signalements comparativement à l'année précédente. C'est un nombre inégalé de signalements, selon l'organisation. De ce nombre, 1150 ont été retenus.
«On dit toujours que la pandémie a le dos large. Quand on parle des deux dernières années et demie, on voit clairement une augmentation de la détresse dans les familles. On a clairement plus de conflits familiaux et de violences conjugales. C'est un facteur. Avec ce qu'il s'est passé avec la jeune fille de Granby, il y a eu une attention particulière de plus. Les gens sont plus sensibles, donc vont signaler beaucoup plus facilement.», explique Donald Vallières, directeur régional de la protection de la jeunesse.
Parmi les signalements retenus, 9% concernaient des cas de négligence, 8% des troubles de comportement et 5% d'abus sexuels.
La demande grandissante des signalements fait en sorte que les familles d'accueil et les centres de réadaptation sont surchargés.
«On en a 300 en famille d'accueil. Ça représente 17% de nos enfants. C'est 23 de plus que l'an passé. C'est une pression supplémentaire sur un réseau qui est extrêmement fragile encore présentement en région. Nos places sont extrêmement limitées. La pénurie de famille d'accueil, c'est une situation qui demeure très difficile. On en a 71 en centre de réadaptation. C'est 20 de plus.», détaille Donald Vallières.