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Hausse toutefois des signalements retenus
Cette année, dans le cadre de son 20e bilan annuel, la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) en Abitibi-Témiscamingue a décidé de faire la lumière sur les jeunes contrevenants suivis par l'organisation.
Elle estime qu'il s'agit d'un aspect de leur travail qui est bien souvent méconnu. Ainsi, cinq témoignages d'adolescents sont publiés sur le site web du CISSS de l'Abitibi-Témiscamingue.
Voici l'histoire de Tommy, non fictif, interprété par l'orateur Robens Chadavoine.
«J'ai maintenant 17 ans. À 15 ans, j'ai commis des agressions sexuelles sur ma soeur cadette. Les agressions avaient cessé quelque temps avant qu'elle me dénonce. En juin 2021, j'ai été déclaré coupable d'agression sexuelle et d'inceste. Depuis le prononcé de sa peine, Tommy a fait un beau cheminement. Tommy a bénéficié d'un suivi psychologique offert par le CISSS afin de travailler les enjeux relationnels familiaux», raconte Robens Chadavoine.
Quant aux statistiques de cette année en Abitibi-Témiscamingue, le nombre de signalements traités est le même que l'an dernier, soit 4 045.
En comparaison, on note une hausse de 4,4 % des signalements retenus pour évaluation et de 6,6 % des personnes inscrites en première ligne.
Toutefois, une diminution de 1,4 % est constatée quant à la prise en charge des enfants sous la Loi sur la protection de la jeunesse (LPJ).
«C'est sur que c'est une amélioration si on compare à l'année passée, mais c'est quand même encore beaucoup de signalements pour une région comme la nôtre. En réalité, la donnée qui est la plus importante pour moi, c'est la rétention des signalements. Plus ça va être fluide, plus on va être en mesure de référer ces jeunes et parents là. On souhaiterait que la porte d'entrée pour demander un service ne soit pas la DPJ, mais au final, ça demeure une porte d'entrée», explique Sylvie Leblond, directrice du programme jeunesse et directrice intérimaire de la DPJ.