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«Le résultat du vote de grève à 97,5 % ainsi que l'arrêt du temps supplémentaire du 18 au 23 mai dernier nous ont permis de faire cheminer en partie, l'employeur».
La possibilité d'une grève chez Bombardier est écartée jusqu'à ce que ses 1800 employés syndiqués de Dorval et de Saint-Laurent se prononcent sur son «offre finale», le 18 juin prochain.
Les négociations entre l'employeur et l'Association internationale des machinistes et des travailleurs et des travailleuses de l'aérospatiale (AIMTA) auraient avancé au cours de leur dernière ronde de négociation, selon une communication du syndicat envoyée à ses membres, mercredi.
«Le résultat du vote de grève à 97,5 % ainsi que l'arrêt du temps supplémentaire du 18 au 23 mai dernier nous ont permis de faire cheminer en partie, l'employeur», affirme le syndicat.
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Les parties ont discuté des augmentations salariales, de l'indexation de la rente des retraités et de la notion d'impartition. Les détails de l'offre n'ont pas encore été révélés aux membres. «Comme lors du premier vote, nous allons d'abord rencontrer les délégués syndicaux et leur expliquer les textes afin qu'ils puissent répondre à vos questions au moment de la distribution», explique le syndicat.
L'AIMTA avait choisi de ne pas présenter une offre précédente à ses membres, le 13 mai dernier, car elle jugeait la proposition insuffisante pour compenser les hausses du coût de la vie. Le 17 mai, les employés de Bombardier avaient voté à 97,5 % en faveur d'un vote de grève.
Lors du dévoilement de ses résultats financiers au début du mois de mai, le président et chef de la direction de Bombardier, Éric Martel, avait dit que l'entreprise tiendrait compte de l'inflation dans son offre salariale. L'incertitude sur le niveau d'inflation complique toutefois l'élaboration d'une offre, selon lui. «Le défi d'une convention collective, c'est de prédire ce que sera l'inflation au cours de la deuxième et la troisième année.»