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Toutes les deux semaines, des jeunes provenant de divers milieux embarquent à bord du voilier de l’organisme EcoMaris.
Toutes les deux semaines, un groupe de jeunes provenant de divers milieux embarque à bord du majestueux voilier de l’organisme EcoMaris. À bord, ils seront initiés aux rudiments de la navigation, mais auront également la chance d’être accompagnés dans leur cheminement personnel.
Le directeur général d’EcoMaris, Simon Paquin, assure que l’expérience a changé la vie de nombreux participants.
«On part en mer ensemble, on vit des aventures, on apprend, on a froid, on a faim, on travaille, on développe plein de choses, on se découvre», explique-t-il.
Selon lui, cette méthode est couronnée de succès. Depuis les débuts d’EcoMaris, pas moins de 85% des jeunes participants ont réussi à reprendre les études ou à réintégrer le marché du travail après l’expérience.
«On prend un temps un peu hors de notre vie normale, de notre vie quotidienne pour réfléchir sur ce qu'on veut dans notre vie», ajoute M. Paquin.
Lors de notre passage à bord du voilier, Gaia Viau occupait le poste de première officière. Celle qui a été initiée à la navigation à titre de participante au programme il y a cinq ans a eu la piqûre pour le monde maritime. De fil en aiguille, avec l’aide d’EcoMaris, elle a pu suivre ses formations maritimes. Elle travaille aujourd’hui pour l’organisme, mais aussi au sein de la garde côtière.
En accompagnant des groupes à bord, elle est à même de constater le grand impact du programme sur les jeunes.
«C'est fou l'expérience qu'ils gagnent en deux semaines. Ça les sort complètement de leur milieu et ça leur permet de rencontrer de nouvelles personnes qui ont toutes sortes de façon différente de voir la vie», explique Gaia Viau.
Simon Paquin considère que l’organisme qu’il a fondé est un service essentiel pour des centaines de jeunes.
«On fait partie de l'industrie maritime, on fait partie d'un écosystème. On est l'aspect social et environnemental de l'industrie maritime au Québec, qui est une industrie florissante, qui est capitale dans l'économie du Québec. On forme la main-d'œuvre et on change les vies de ces jeunes-là. On ne peut pas y arriver seuls. On a absolument besoin d'un appui gouvernemental», plaide-t-il.
En plus du soutien public, EcoMaris lance une campagne de financement majeure afin de récolter 2 millions de dollars de fonds privés. L’organisme espère ainsi tripler son impact en accueillant jusqu’à 3500 jeunes par année et en étendant ses activités sur 12 mois.