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Des semaines de combats intenses ont continué à faire rage autour de la ville de Bakhmout et des villes voisines de Soledar et Vuhledar, a annoncé le bureau présidentiel ukrainien.
Les forces russes maintiennent les troupes ukrainiennes immobilisées par des attaques dans la région orientale du Donbass, alors que Moscou y rassemble des forces de combat supplémentaires en vue d'une offensive attendue dans les semaines à venir, ont déclaré lundi des responsables ukrainiens.
Des semaines de combats intenses ont continué à faire rage autour de la ville de Bakhmout et des villes voisines de Soledar et Vuhledar, a annoncé le bureau présidentiel ukrainien.
Elles sont situées dans la région de Donetsk, qui, avec la région voisine de Louhansk, constitue la région du Donbass, une zone industrielle frontalière de la Russie.
«Les batailles pour la région s'intensifient», a annoncé le gouverneur de Donetsk, Pavlo Kyrylenko, dans des commentaires télévisés, ajoutant que «les Russes jettent de nouvelles unités dans la bataille et éradiquent nos villes et villages».
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À Louhansk, le gouverneur Serhii Haidai a déclaré que les tirs d'obus avaient diminué parce que «les Russes ont économisé des munitions pour une offensive à grande échelle».
Selon des analystes militaires, les forces du Kremlin pourraient être en train de sonder les défenses ukrainiennes à la recherche de points faibles ou pourraient faire une feinte tout en préparant une poussée principale à travers le sud de l'Ukraine.
Le président russe Vladimir Poutine est avide de succès sur le champ de bataille, notamment pour sécuriser le territoire illégalement annexé dans l'est de l'Ukraine, afin de marquer l'anniversaire de son invasion le 24 février.
Les forces russes ont progressé au cours des premiers mois de la guerre, mais elles n'ont pas réussi à atteindre des objectifs clés et ont ensuite été repoussées de vastes zones par une contre-offensive ukrainienne.
L'aide militaire occidentale a été essentielle pour permettre à Kiev de faire face à une force militaire bien plus importante.
Le gouvernement norvégien a l'intention de faire don à l'Ukraine de 7,3 milliards $ US dans le cadre d'un programme de soutien pluriannuel, faisant de ce pays scandinave riche en pétrole l'un des principaux donateurs mondiaux.
Le premier ministre Jonas Gahr Støre a déclaré lundi que l'argent serait utilisé pour un programme d'aide militaire et civile sur une période de cinq ans, une fois que le Parlement aura donné son approbation.
La ministre canadienne de la Défense, Anita Anand, a indiqué sur Twitter, dimanche dernier, que le premier char Leopard que le Canada donne à l'Ukraine était arrivé en Pologne. Ce don fait partie d'un vaste engagement des alliés occidentaux de l'Ukraine pour l'aider à vaincre la Russie.
Le premier char de combat Leopard 2 donné par le Canada à l'Ukraine est maintenant arrivé en Pologne. Aux côtés de nos alliés, nous formerons bientôt les forces armées de l'Ukraine à l'utilisation de cet équipement.
— Anita Anand (@AnitaAnandMP) February 6, 2023
Le Canada continuera d'être solidaire avec l'Ukraine. 🇨🇦🇺🇦 pic.twitter.com/nDKDTDvMQL
La formation des militaires ukrainiens à l'utilisation du char devait commencer «bientôt», a déclaré Mme Anand, alors que les alliés s'efforcent de préparer les forces ukrainiennes avant l'offensive imminente.
Le bureau présidentiel ukrainien a déclaré lundi qu'au moins un civil avait été tué et 10 autres blessés par les bombardements russes au cours des dernières 24 heures.
Cinq de ces blessés l'ont été lors du bombardement de la ville de Kharkiv, où les obus russes ont touché des bâtiments résidentiels et une université, a précisé le bureau présidentiel.
Les Russes ont à nouveau tiré sur des cibles situées de l'autre côté du Dniepr, à proximité de la centrale nucléaire de Zaporijjia occupée par les Russes, endommageant des bâtiments résidentiels et des lignes électriques à Nikopol et Marhanets, ont indiqué les autorités ukrainiennes.
Les forces russes ont occupé Zaporijjia, la plus grande centrale nucléaire d'Europe, au début de la guerre, et les bombardements réguliers de la zone ont suscité d'importantes préoccupations en matière de sécurité.
Le chef des opérations nucléaires de l'ONU doit se rendre à Moscou cette semaine pour discuter de la sécurité à Zaporijjia.
Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique, Rafael Grossi, entend «poursuivre ses consultations en vue de convenir et de mettre en œuvre une zone de protection de la sûreté et de la sécurité nucléaires» autour de la centrale, a déclaré le porte-parole de l'AIEA, Fredrik Dahl.