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«On veut donner plus d'outils aux policiers pour mieux connaître la situation des personnes qu'ils vont interpeller».
Le gouvernement du Québec déposera «bientôt» son projet de loi qui vise le partage de renseignements sur l’état de santé mentale de personnes libérées de prison avec les corps de police.
«On veut donner plus d'outils aux policiers pour mieux connaître la situation des personnes qu'ils vont interpeller», a indiqué le premier ministre, François Legault, en mêlée de presse à Bécancour lundi.
Le gouvernement donne ainsi suite à une recommandation de la coroner Géhane Kamel qui a été faite dans la foulée du décès de la sergente de la Sûreté du Québec (SQ), Maureen Breau.
Maureen Breau est morte poignardée en mars 2023 à Louiseville lors d’une intervention policière par un homme qui éprouvait des problèmes de santé mentale, selon ce qui a été rapporté par des médias. Le suspect a ensuite été abattu.
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«L'objectif, c'est que l'information circule bien entre les policiers et le réseau de la santé», a précisé le premier ministre.
Un hommage à la sergente Maureen Breau s’est d’ailleurs tenu lundi à l’École nationale de police à Nicolet. François Legault y a déposé une gerbe de fleurs.
L’Association des policières et policiers provinciaux du Québec (APPQ) réclame aussi un protocole sur le partage de renseignements, afin que les policiers soient prévenus de l’état de santé d’une personne avant leur intervention.
C’est le ministre de la Sécurité publique, François Bonnardel, qui doit déposer le projet de loi.