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Ce geste se veut un autre effort de la Ville de Montréal pour lutter contre les changements climatiques.
L’administration de Montréal soumettra au conseil municipal une motion d’appui au Traité de non-prolifération des combustibles fossiles.
Ce geste se veut un autre effort de la Ville de Montréal pour lutter contre les changements climatiques.
Le Traité de non-prolifération des combustibles fossiles invite les gouvernements à mettre fin à l'exploration et à l'expansion de nouveaux combustibles fossiles, pétrole, gaz et charbon, afin d’éliminer progressivement, et de manière équitable, la production existante conformément à la recommandation du GIEC de limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C.
Le Traité prônant également une transition juste qui tient compte de la réalité des travailleurs impactés.
Les énergies fossiles représentent environ 86% des émissions de CO2 responsables des changements climatiques au cours de la dernière décennie.
En signant ce traité, Montréal rejoindra un réseau de villes et d’organisations engagées dans la transition écologique, dont Toronto, Vancouver, Sydney, Los Angeles, Paris, Amsterdam et Barcelone.
Le gouvernement du Québec a récemment voté l'interdiction de toute nouvelle exploration pétrolière et gazière et la fermeture des sites de forage existants d'ici trois ans.
«En tant que décideurs, nous devons être courageux et mobiliser nos partenaires afin de répondre à l’urgence climatique. La transition écologique nécessite des gestes forts immédiats de toute la société et c’est notamment pourquoi Le Partenariat climat Montréal tiendra le Sommet Climat Montréal, qui sera l’occasion d’annoncer des gestes concrets pris par la Ville, les entreprises, et les partenaires», a soutenu la mairesse de Montréal, Valérie Plante.
La Ville de Montréal s’est fixé des cibles ambitieuses pour réussir la transition écologique, notamment par la réduction de 55% de ses GES d’ici 2030 par rapport à 1990.
La directrice régionale de santé publique pour la région de Montréal, Mylène Drouin, se dit heureuse des actions posées par la Ville de Montréal puisqu’elle considère que la crise climatique a déjà des impacts sur la santé des gens en raison par exemple des canicules, des inondations ou de la maladie de Lyme.
«Nous avons une opportunité, et donc une obligation, d’intensifier les actions permettant de réduire rapidement les émissions de gaz à effet de serre et de s'adapter aux changements climatiques, afin de protéger la santé aujourd’hui et prévenir les impacts sur la santé de demain», précise Mme Drouin.
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La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) salue aussi la décision de la Ville de Montréal de signer le traité de non-prolifération des combustibles fossiles.
«La FTQ souligne qu’elle a signé ce même traité lors de la COP26 à Glasgow, devenant ainsi la première fédération syndicale à joindre ce traité qui prône l’abandon des combustibles fossiles dans le respect du concept de transition juste pour les travailleurs et travailleuses. La FTQ a confiance que l’administration municipale saura entendre la voix des travailleurs et travailleuses pour que cette transition nécessaire se fasse de façon juste et équitable pour tous et toutes», a mentionné le secrétaire général de la FTQ, Denis Bolduc.
Sabaa Khan, directrice générale (Québec et Atlantique) de la Fondation David Suzuki croit de son côté qu'en affirmant son soutien pour l’adoption d'un traité de non-prolifération des combustibles fossiles, Montréal «rejoint des milliers de scientifiques et de citoyens, ainsi que d'autres villes progressistes du monde qui font pression pour une transformation sociétale massive en réponse à la crise climatique».
«L'élimination progressive du charbon, du pétrole et du gaz est impérative pour maintenir notre planète en vie et nos villes en plein essor — c’est la seule voie pour protéger la qualité de vie des générations actuelles et futures», a soutenu Sabaa Khan.
Pour Jennifer Smith, organisatrice de Pour Nos Enfants Montréal, la lutte contre la crise climatique commence dans la ville.
«Les décisions des municipalités sont celles qui affectent le plus directement la qualité de vie de nos familles. En tant que parents, nous voulons protéger nos enfants de tout dommage éventuel, mais nous ne pouvons pas nous attaquer seuls à quelque chose d'aussi grave que la crise climatique. C'est pourquoi tous les niveaux de gouvernement doivent prendre des mesures pour protéger l'avenir de nos enfants. Une étape importante consiste à faire en sorte que les combustibles fossiles ne puissent plus proliférer», a ajouté Mme Smith.