Début du contenu principal.
Un service d’accompagnement téléphonique à l’intention des familles qui subissent les contrecoups ou qui sont soucieuses de la violence armée est déployé dans la métropole montréalaise.
Un service d’accompagnement téléphonique à l’intention des familles qui subissent les contrecoups ou qui sont soucieuses de la violence armée est déployé dans la métropole montréalaise.
Officiellement lancée mercredi, la ligne RENFORT (514 653-6363) vise précisément à discuter avec les citoyens de leurs préoccupations qui sont «liées à la violence armée» ou qui «sont inquiets à propos d’un membre de leur famille».
Gratuite et confidentielle, la ligne sera opérationelle en semaine, de 8 h à 22 h, et la fin de semaine, de 13 h à 17 h.
C'est le Centre de prévention de la radicalisation menant à la violence (CPRMV), appuyé par la Ville de Montréal, qui dirrigera le projet. «Le service d’intervenantes et d’intervenants formés et qualifiés est offert en sept langues», précise-t-on dans un communiqué.
Voyez le reportage de Marie-Michelle Lauzon dans la vidéo liée à l'article.
«Les parents qui se sentent impuissants face aux situations de violence que peuvent vivre leurs enfants disposent maintenant d’un service téléphonique où des spécialistes leur répondent sans jugement», a expliqué la mairesse de Montréal Valérie Plante dans un communiqué.
L'initiative fait partie des engagements que la Ville a pris l'an dernier au terme du Forum montréalais pour la lutte contre la violence armée et constitue le troisième projet à être concrétisé depuis l'événement. Elle sera financée à même une enveloppe de 3 millions $ dédiée au financement de projets mis sur pied par et pour les jeunes Montréalais.
«Cette initiative soutiendra les familles montréalaises et contribuera à renforcer leur sentiment de sécurité, tout en bâtissant une ville plus solidaire», a expliqué Josefina Blanco, responsable de la diversité, de l'inclusion sociale, de l'itinérance, de l'accessibilité universelle, de la condition féminine, de la jeunesse et des personnes aînées au comité exécutif de la Ville de Montréal.
Il y a deux semaines, le directeur du SPVM, Fady Dagher, avait annoncé lors d'un point de presse qu'au cours des cinq premiers mois de 2023, les décharges d'arme à feu, les tentatives de meurtre et les homicides impliquant des armes à feu étaient en baisse de 30 % en comparaison avec la même période l'an dernier.
Entre le 1er janvier et le 31 mai derniers, le SPVM a comptabilisé 40 événements où au moins un coup de feu a été tiré. Du nombre, trois meurtres et 16 tentatives de meurtre à l'aide d'une arme à feu ont été recensés dans la métropole.
Les saisies d'armes à feu ont également augmenté. Depuis le début de l'année, 367 armes à feu ont été saisies par les forces de l'ordre montréalaises, soit 107 de plus qu'à la même date en 2022.