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Toutefois, des indices d’inflammabilité varient d’«élevé» à «extrême».
La Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU) dit avoir combattu près de 30% moins d’incendies qu’à l’habitude au mois de juin sur les dix dernières années, sur la Côte-Nord. Toutefois, des indices d’inflammabilité varient d’«élevé» à «extrême».
Au total, 69 incendies ont touché 15 730 hectares de forêt, alors que la moyenne se situe à 101 feux.
La foudre a pourtant été bien présente dans la région et a été responsable de 57% des feux de forêt dans le dernier mois, soit 14% plus qu’à la normale.
La population semble s’être assagie après une saison catastrophique en 2023, alors que les feux de cause humaine sont largement sous la moyenne, avec 30 incendies, contrairement à la tendance de 59. Généralement, les causes humaines principales pour ces incendies sont les feux de camp mal éteints (13%), les mégots de cigarette (6%) et les fils électriques tombés dans les broussailles (6%).
La SOPFEU soutient que les fortes précipitations, particulièrement dans les régions Centre et Ouest, expliquent la «faible quantité» d’incendies. La situation a été plus difficile dans l’Est, où des périodes de sècheresse suivies d'orages ont offert des conditions propices à la création d’incendies.
Une seule ligne de foudre a allumé 34 feux sur son passage, le 5 juin. Deux semaines plus tard, une seconde ligne de feu a allumé huit autres incendies, le 20 juin, forçant l’évacuation de la ville de Port-Cartier et du pénitencier à proximité. Les 1000 résidents ont finalement pu revenir le 24 juin.
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Plus de la moitié des incendies qui ont retenu l’attention de la SOPFEU étaient d’ailleurs sur la Côte-Nord. Selon le dernier bilan, les indices d’inflammabilité varient d’«élevé» à «extrême».
Notons que des feux sont également toujours actifs près de Sept-Îles.