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Les infirmières pourraient déclencher un mouvement collectif de démission massive si le CIUSSS ne revient pas sur sa décision d’imposer une fin de semaine de travail sur trois.
Le syndicat de professionnel en soin de la Mauricie et du Centre-du-Québec dévoile son plan d’action pour contrer la nouvelle mesure du CIUSSS-MCQ. Les infirmières pourraient déclencher un mouvement collectif de démission massive si le CIUSSS ne revient pas sur sa décision d’imposer une fin de semaine de travail sur trois à toutes les infirmières de la région.
Des travailleurs ont également souhaité transmettre un message au CIUSSS, affirmant que de travailler une fin de semaine sur trois n'est pas ce qui est réellement problématique, mais plutôt de transférer des infirmières dans des secteurs qu'elles ne connaissent pas.
«Le nerf du problème, c'est qu'ils nous utilisent et qu'ils pensent qu'on est des pions», a déploré une infirmière à Noovo Info.
La FIQ a remis plus de 1500 messages signés par autant d’infirmières mercredi midi au siège social du CIUSSS à Trois-Rivières. Sur les messages on pouvait lire : «Madame la PDG, je vous envoie symboliquement mon cœur meurtri. Vos décisions impactent mon amour pour ma profession. Je ne souhaite pas être infidèle au CIUSSS MCQ, mais mon envie d'aller voir ailleurs grandit de jour en jour».
Ce n’est que le commencement des mesures visant à forcer l’employeur à revenir sur sa décision. Une grande manifestation s’organise à l’Hôpital Sainte-Croix à Drummondville le 26 février prochain. La nouvelle mesure du CIUSSS doit normalement débuter au même moment pour les infirmières de Drummondville.
La présidente du Syndicat des professionnelles en soins de la région, Patricia Maillot rectifie la nature des revendications. «Non seulement il [l’employeur] veut forcer certaines à travailler les fins de semaine, mais aussi, il veut en envoyer travailler dans des secteurs 24/7, même si elles n’y ont pas mis les pieds depuis des années.»
Un fond de défense syndical de 1 M$ a également été adopté mardi pour compenser les membres qui subiraient des représailles de l'employeur suite à leur décision individuelle de refuser de faire des changements de département.
Une autre assemblée générale extraordinaire aura lieu le 19 février afin de faire le point sur la situation.
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