Début du contenu principal.
Le climat toxique à Sainte-Pétronille aurait pris des proportions démesurées.
La municipalité de Sainte-Pétronille n’a commis aucune infraction à la loi en envoyant des mises en demeure à une centaine de citoyens.
La Commisson municipale du Québec (CMQ) reconnaît que Sainte-Pétronille ne pouvait tolérer la levée de boucliers d’un groupe de citoyens pour la seule raison que la municipalité a refusé de rembourser des dépenses d’alcool à des bénévoles.
Quant à l’embauche de la nouvelle directrice générale, la commission est d’avis que la municipalité a respecté les règles dans le processus afin de protéger son employée contre la diffamation.
Selon la CMQ, les élus de Sainte-Pétronille n'ont commis aucun acte répréhensible, alors que des citoyens ont causé des débordements.
Les citoyens de Sainte-Pétronille se disent choqués de cette décision.
«Il y a un malaise à Sainte-Pétronille. J'avais confiance en cette commission. Et ça me déçoit et ça me fait perdre confiance», a déploré la citoyenne Martine Potvin.
Le climat toxique à Sainte-Pétronille aurait pris des proportions démesurées lorsque la municipalité de 1000 habitants a décidé d’envoyer une mise en demeure à une centaine de citoyens, qui ont signé une pétition réclamant la démission de la directrice générale, Nathalie Paquette.
Trois conseillers municipaux de Sainte-Pétronille ont remis leur démission après avoir subi de l’intimidation incessante de la part de citoyens.
Le maire Jean Côté a admis qu'il a songé à démissionner au cours des derniers mois.
«J'ai la conscience tranquille. On n'a rien fait d'illégal.»
M. Côté trouve que la saga a été trop médiatisée.
Émotive, Mme Paquette a commenté la décision de la CMQ.
«Des gens ont volontairement dépassé les bornes.»
À voir dans la vidéo.