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Les accusations incluent harcèlement, voies de fait, séquestration, quatre chefs de tentative d'agression sexuelle et trois chefs de contacts sexuels.
Un mineur a été arrêté et inculpé après que des allégations d'inconduite sexuelle ont fait surface dans une école secondaire de l'Estrie plus tôt cette année.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
Fin mars 2023, des parents et des élèves de l'école secondaire Massey-Vanier de Cowansville, ont organisé une manifestation pour dénoncer la façon dont le personnel avait géré les allégations.
Un parent qui a parlé à CTV News le 20 mars a déclaré que la communauté appelait «tout le personnel, des directeurs aux assistants», pour agir rapidement au sujet des allégations des étudiantes.
«Il y a eu des garçons et des filles qui ont été harcelés sexuellement à l'école», a déclaré un élève qui était également à la manifestation et qui n'a pas voulu être identifié.
À l'époque, le président de la Commission scolaire Eastern Townships, Michael Murray, a déclaré que l'administration et la police prenaient les allégations «très, très au sérieux».
La poursuite a confirmé jeudi qu'un jeune suspect avait comparu pour la première fois devant un juge le 28 mars dernier et qu'il était également en détention pour une autre affaire.
Les accusations incluent harcèlement, voies de fait, séquestration, quatre chefs de tentative d'agression sexuelle et trois chefs de contacts sexuels.
Les détails sur l'identité de l'accusé sont assujettis à la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents, qui protège l'identité des mineurs accusés de crimes.
Il doit revenir devant le tribunal le 30 mai.
Peu de temps après que les allégations ont fait surface en mars, le ministre de l'Éducation du Québec, Bernard Drainville, a annoncé une vaste enquête sur «de multiples dénonciations et allégations d'inconduite à caractère sexuel ou de comportement inapproprié» dans les écoles de la province.
Le président de la Commission scolaire Eastern Townships Michael Murray a salué la nouvelle de l'enquête, ajoutant que toute allégation d'inconduite «méritait d'être examinée».
L'enquête a reçu l'appui des libéraux, mais Québec solidaire a demandé au ministre de pousser l'initiative plus loin.
Il y a quelques jours, la députée québécoise Solidaire Ruba Ghazal a déposé un cadre visant à protéger les élèves québécois du primaire et du secondaire contre la violence à caractère sexuel.
Alors qu'une loi-cadre de prévention existait pour les cégeps et les universités depuis 2017, les écoles primaires et secondaires avaient été laissées de côté.
Le projet de loi 397 prévoit l'adoption d'une politique de prévention et de lutte contre les violences à caractère sexuel dans tous les établissements, du préscolaire au secondaire, incluant les centres de formation professionnelle et d'éducation des adultes.
Cette politique devrait inclure des mesures de prévention et de sensibilisation, une formation annuelle obligatoire et un processus de plainte détaillé.
Le Parti libéral du Québec et le Parti québécois ont exprimé leur appui au plan.