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Près de 3 milliards $ pour améliorer les conditions de vie des aînés
Marguerite Blais, ministre responsable des Aînés et des proches aidants, a confirmé jeudi que Québec injectera 2,9 G$ sur cinq ans pour améliorer les conditions dans les milieux de vie.
Marguerite Blais, ministre responsable des Aînés et des proches aidants, a confirmé jeudi que Québec injectera 2,9 milliards $ sur cinq ans pour améliorer les conditions dans les milieux de vie.
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Le plan présenté par la ministre se décline en cinq axes et comprend au moins une vingtaine de mesures. Ce dernier «s’applique à l’ensemble des milieux d’hébergement de longue durée qui accueillent des adultes : les centres d’hébergement et de soins de longue durée, les ressources intermédiaires, les ressources de type familial, les maisons des aînés et les maisons alternatives», apprend-on.
Par exemple, Québec veut faire en sorte que les aînés hébergés à long terme puissent décider eux-mêmes à quelle heure ils désirent recevoir des soins d'hygiène et prendre leur repas. On dit vouloir améliorer «l'expérience repas». Ces dernières années, les médias ont souvent documenté la piètre qualité des repas servis dans ce genre d'établissements.
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«Ce plan est une réponse concrète à plusieurs propositions et recommandations qui ont été faites, ces dernières années, par tous les partenaires et toutes les personnes impliquées auprès des personnes hébergées», a fait savoir la ministre Blais.
Tout centre d'hébergement devra donc ainsi, en principe, mieux s'adapter à chaque aîné dont il a la charge, «en continuité avec son histoire et son expérience de vie, ses valeurs, ses préférences, ses besoins, sa culture et sa langue». Il faudra voir comment cela se traduira dans les faits, alors que ces établissements doivent composer avec une importante pénurie de main-d'oeuvre.
Les mesures présentées ont pour objectif de répondre aux inquiétudes soulever au cours des derniers jours, notamment en ce qui concerne l’isolement des aînés, un problème exacerbé par la pandémie.
Soulignons que Mme Blais prendra sa retraite à la fin de son mandat. Il sera donc difficile d'en mesurer l'impact à court terme. L'avenir dira s'il s'agit de voeux pieux ou de mesures entraînant des résultats concrets et des changements dans l'offre de services.
Avec des informations de la Presse canadienne