Début du contenu principal.
La prison à vie pour le meurtrier d'une octogénaire à Coaticook
Yanick Dostie-Pouliot a plaidé coupable pour le meurtre non prémédité de Jeannine Perron-Ruel.
Yanick Dostie-Pouliot a plaidé coupable du meurtre non prémédité de Jeannine Perron-Ruel, tuée en décembre 2021 à Coaticook. Il est automatiquement condamné à la prison à vie.
Mme Perron-Ruel avait 80 ans au moment des faits, alors que Dostie-Pouliot en avait 38.
La Couronne et la défense se sont entendues sur le fait que le meurtrier ne pourra pas demander de libération conditionnelle avant 11 ans.
En cour jeudi, les filles de la victime se sont adressées au tribunal dans une lettre rédigée entre autres à l’intention du meurtrier.
«Depuis le 2 décembre 2021, j’ai perdu une partie de moi. Je me sens vide», a écrit Huguette Ruel, l’une des filles de la victime. «J’ai négligé ma santé, perdu une joie de vivre. J’espère qu’un jour il va prendre conscience de tout le mal qu’il a fait», a-t-elle poursuivi.
«Tu as brisé notre vie à nous [et] à des centaines de personnes. On aimait notre mère, on avait encore besoin d’elle.»
Une mauvaise relation qui mène au meurtre
Jeannine Perron-Ruel et Yanick Dostie-Pouliot étaient voisins, mais les deux entretenaient une mauvaise relation.
La situation s’est envenimée lorsque Dostie-Pouliot a commencé à soupçonner la victime d’avoir empoisonné son chien, qui a dû être euthanasié après être tombé malade.
Le jour du meurtre, Dostie-Pouliot est revenu chez lui et a remarqué que sa souris domestique était à l’extérieur de sa cage. Il croyait que sa voisine s’était introduite chez lui pour la faire sortir.
Armé d'un fusil à plomb, il a alors confronté sa voisine et la querelle a dégénéré au point où Dostie-Pouliot a tiré à deux reprises dans la tête de la victime qui lui faisait dos. Il lui a assné aussi des coups avec le fusil.
La victime est morte de ses blessures et Dostie-Pouliot a finalement été arrêté quatre jours après les évènements.
Avec la collaboration de Julien Denis, Noovo Info
