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Les avocats de Marc-André Grenon, accusé du meurtre au premier degré d'une étudiante de 19 ans il y a près de 24 ans, au Saguenay, ne présenteront pas de défense.
Les avocats de Marc-André Grenon, accusé du meurtre au premier degré d'une étudiante de 19 ans il y a près de 24 ans, au Saguenay, ne présenteront pas de défense.
Au palais de justice de Chicoutimi, lundi matin, les avocats de la défense ont déclaré aux jurés que leur client ne témoignerait pas et qu'ils n'appelleraient pas d'autres témoins à la barre.
Voyez le compte-rendu de Pierre-Alexandre Fontaine dans la vidéo liée à l'article.
Grenon a plaidé non coupable du viol et du meurtre de Guylaine Potvin, retrouvée morte en avril 2000 dans son appartement de Jonquière, aujourd'hui un arrondissement de Saguenay.
Des témoins de la Couronne sont venus raconter au procès que l'homme de 49 ans avait été arrêté en 2022 à Granby grâce à un nouvel outil utilisé par le Laboratoire de sciences judiciaires et de médecine légale du Québec.
Ce nouvel outil, le «projet patronYme», a suggéré que l'ADN recueilli sur la scène du crime en 2020, mais qui n'avait pas été relié à un suspect à l'époque, pourrait au moins être lié au patronyme Grenon.
Des enquêteurs de la Sûreté du Québec ont alors réussi à obtenir l'ADN de leur suspect sur le verre et la paille qu'il avait jetés à sa sortie d'un cinéma. Or, ces nouveaux échantillons correspondraient, selon les témoins experts de la Couronne, aux preuves recueillies sur la scène du crime il y a 24 ans.
La Couronne et la défense présenteront leurs plaidoiries finales mercredi, et le jury devrait commencer à délibérer au début de la semaine prochaine, après que le juge François Huot, de la Cour supérieure, leur aura donné ses directives finales.