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Une spécialiste en biologie judiciaire a défendu le protocole qui a mené à l’identification de l’accusé.
De retour dans la boîte des témoins lors du procès de Marc-André Grenon, la spécialiste en biologie judiciaire, Caroline Paquet, a défendu le protocole en laboratoire qui a mené à l’identification de l’accusé.
Du sang d’un individu masculin inconnu avait été retrouvé sur la ceinture qui aurait pu servir dans les événements qui ont entraîné la mort de Guylaine Potvin, en avril 2000, à Jonquière. C’est ce qu’avait révélé un rapport biologique présenté en novembre dernier.
L’ADN masculin était une piste importante lors de l’enquête des policiers, ciblant Marc-André Grenon comme une personne d’intérêt. La preuve a permis une surveillance et une filature de l’accusé.
Les policiers ont suivi Grenon jusqu’au cinéma Élysée à Granby pour tenter d’obtenir son ADN à travers un objet abandonné, en l’occurrence, deux pailles et un verre de liqueur.
Lors du contre-interrogatoire de Mme Paquet, jeudi, la défense a soulevé le potentiel problème de la numérotation des pièces à conviction. Cet enjeu était lié à un problème informatique. Toutefois, la spécialiste en biologie judiciaire a confirmé qu’aucune contamination n’aurait pu survenir de cet enjeu. Un seul ADN a été retrouvé et prélevé sur les pièces à conviction.
Mme Paquet a également confirmé qu’aucune trace de sperme n’a été détectée lors des analyses de la scène de crime.
La défense a continué de poser des questions sur la façon dont les éléments de preuve ont été conservés, tentant de découvrir une faille dans le protocole en laboratoire.
Rappelons que Marc-André Grenon est accusé du meurtre au premier degré de Guylaine Potvin et d’agression sexuelle grave sur sa personne.
Avec des informations de Pierre-Alexandre Fontaine pour Noovo Info