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Une autre étape dans le très attendu prolongement de la ligne bleue du métro de Montréal.
Nouvelle étape dans le très attendu prolongement de la ligne bleue du métro de Montréal : Québec confirme la construction de cinq nouvelles stations et annonce un investissement de 1,12 milliards $ versé à la Société de transport de Montréal (STM) pour poursuivre, notamment, la planification du projet.
Au coût de 6,4 milliards $, le prolongement devrait être livré en 2029. On prévoit construire plus de six kilomètres de tunnel.
Repoussé maintes fois, le projet devait être complété en 2026 après que Québec ait annoncé en 2019 le prolongement de la même ligne. Dans les faits, le tracé présenté vendredi est similaire à ce qui avait été présenté il y a trois ans. La construction des cinq nouvelles stations était estimée à 3,9 milliards $. Le budget alloué prend en compte l'inflation et un potentiel dépassement des coûts.
Soulignons que le prolongement de la ligne bleue est débattu depuis les années 70.
«34 ans, c'est long longtemps», a mentionné la mairesse Plante en référence au fait qu'aucune station de métro n'a vu le jour depuis 1988 à Montréal.
«Je peux vous assurer que c'est la bonne», a lancé la ministre responsable de la Métropole, Chantal Rouleau, qui était accompagnée du ministre du Patrimoine canadien, Pablo Rodriguez, et de la mairesse de Montréal, Valérie Plante, lors d'une conférence de presse dans l'est de la métropole.
«Les citoyens ont attendu trop longtemps», a indiqué Chantal Rouleau avant d'ajouter que son gouvernement «va livrer la ligne bleue».
«Le chèque est dans la malle, là on creuse et on commence», a ajouté le président du conseil d'administration de la STM, Éric Alan Caldwell.
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Les cinq stations se trouveront «dans l'axe de la rue Jean-Talon, aux intersections avec les boulevards Pie-IX, Viau, Lacordaire, et Langelier, et à la hauteur de la rue Bélanger, de part et d'autre de l'autoroute 25, pour la station terminale à Anjou», confirme Québec.
Deux terminus d'autobus seront également aménagés. Pour sa part, le stationnement incitatif à la station d'Anjou a été rayé du projet. Le centre commercial Le Boulevard, situé à l'angle de la rue Jean-Talon Est et du boulevard Pie-IX, demeurera en activité.
Deux édicules, de part et d'autre de l'autoroute 25, seront construits au terminal Anjou, ce qui permettra à tout un secteur d'avoir accès à la ligne bleue, désenclavant ainsi tout un quartier, selon la STM.
Le début des travaux aura lieu en 2023.
En 2018, les premiers ministres Justin Trudeau et Philippe Couillard, accompagnés de Valérie Plante, en avaient annoncé officiellement la réalisation du prolongement, quelques mois avant les élections provinciales.
Le ministre des Transports Sylvain Gaudreault du gouvernement péquiste de Pauline Marois en 2013 avait lui aussi présenté le projet.
Quatre ans plus tôt, c'était au tour de Jean Charest d'annoncer la même chose.
L'État avait formulé sa volonté de prolonger la ligne bleue en 1988, alors que Marc-Yvan Côté était ministre des Transports dans le gouvernement de Robert Bourassa.
L'annonce a été reçue favorablement par les partis d'opposition provinciaux. L'association Trajectoire Québec s'est aussie réjouie de la nouvelle. «On est très contents que le projet avance, qu'il se concrétise et surtout qu'on ait gardé les cinq stations. C'est un projet qui est attendu depuis au-dessus de 30 ans [et qui compte] sur un fort consensus social, économique et politique sur le projet de la ligne bleue. C'est un milieu qui est dense et qui a besoin d'infrastructures de transport collectif efficaces», a déclaré la directrice générale de Trajectoire Québec, Sarah Doyon.
Avec des informations de Stéphane Blais de la Presse canadienne