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Un travailleur de la santé qui avait déposé une plainte contre son syndicat, la FIQ, à cause de son refus de contester le bien-fondé de certaines mesures COVID, a été débouté par le Tribunal.
Un travailleur de la santé qui avait déposé une plainte contre son syndicat, la FIQ, à cause de son refus de contester le bien-fondé de certaines mesures COVID, a été débouté par le Tribunal.
Le travailleur de la santé avait refusé de se faire vacciner par choix personnel et il critiquait les tests de dépistage obligatoires dans son cas, en affirmant qu'ils lui avaient causé une rhinite et qu'il craignait les produits chimiques que contenaient ces tests.
Il affirmait aussi subir un manque à gagner de 20 000 $ sur un an, puisque les arrêtés ministériels prévoyaient certains avantages financiers en fonction du statut vaccinal et qu'ils limitaient la mobilité du personnel non vacciné entre les établissements de santé.
Dans sa décision, le Tribunal administratif du travail fait valoir que ses allégations de rhinite causée par les écouvillons des tests ne sont soutenues par aucun avis médical. Il en est de même pour ses allégations concernant les composés chimiques des tests.
Le Tribunal souligne que la Fédération interprofessionnelle de la santé (FIQ) avait bel et bien fait une analyse sérieuse du dossier et avait consulté un avocat, qui lui avait recommandé de ne pas contester les arrêtés ministériels en question. «C'est au terme d'une analyse rigoureuse basée sur une opinion juridique que le syndicat a pris position», relate le Tribunal.
Il note aussi que selon un témoignage, dans cette région, le taux de vaccination du personnel soignant atteignait environ 90 %.
«Relativement à l’obligation pour les salariés non vaccinés de subir des tests de dépistage et au refus de l’employeur de leur verser les primes, le Tribunal constate que la position adoptée par le syndicat est appliquée de façon uniforme aux salariés qu’il représente», ajoute-t-il.
Le Tribunal conclut qu'«un syndicat n'a pas à porter des oeillères et à foncer tête baissée pour défendre à tout prix les intérêts d'un salarié, particulièrement dans le cas où les intérêts de ce salarié s'opposent à ceux de la vaste majorité des salariés représentés par le syndicat».
Il a donc rejeté la plainte du travailleur de la santé qui alléguait que la FIQ avait manqué à son devoir de juste représentation à son égard.