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Le Canada subit des pressions de la part de ses alliés de l'OTAN pour augmenter considérablement les dépenses canadiennes en défense à 2 % du Produit intérieur brut (PIB).
Des observateurs canadiens de la scène militaire s’attendent à des mésententes entre des responsables de la Défense nationale et des mandarins fédéraux alors que le gouvernement Trudeau cherche des moyens d'économiser des milliards de dollars au cours des prochaines années.
Le budget fédéral déposé il y a une semaine à la Chambre des communes contient plusieurs mesures de réduction des coûts, y compris des engagements pour que les ministères trouvent des moyens d’abaisser les dépenses de 3 %.
Le budget de la ministre des Finances, Chrystia Freeland, indique que les Forces armées canadiennes seront exclues de ces réductions, mais le ministère des Finances n’a pas précisé si l'exemption s'étendra au ministère de la Défense nationale, qui contrôle le budget de l'armée.
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Craig Stone, du Collège des Forces canadiennes à Toronto, a du mal à croire que le ministère de la Défense nationale et son budget de 26 milliards de dollars seront exemptés des économies réaliser alors que tous les autres ministères fédéraux sont tenus à effectuer des coupes.
Les ministères ont aussi reçu l'ordre de dépenser moins pour les sous-traitants extérieurs, sur lesquels le ministère de la Défense s'appuie pour un certain nombre de choses, notamment l'aide à l'approvisionnement.