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Menaces à l'école: éduquer les jeunes aux conséquences de leurs actions
CHÂTEAUGUAY - À la suite des menaces proférées sur les réseaux sociaux à l'endroit de deux membres du personnel de l'école secondaire Louis-Philippe-Paré de Châteauguay, cinq adolescents ont été arrêtés lundi. Les suspects ont été rencontrés par les enquêteurs.
Afin d'assurer la sécurité autant des jeunes que du personnel, la police de Châteauguay assurera une présence accrue dans les prochains jours à l'établissement du boulevard Brisebois.
«Le SPC prend chaque menace à l'endroit d'une école très au sérieux. C'est pourquoi il y aura augmentation de la présence policière autour de l'école Louis-Philippe-Paré à Châteauguay. Des communications constantes sont aussi effectuées avec la direction de l'école afin de rassurer les élèves, le personnel et les parents», peut-on lire dans un communiqué émis par les policiers.
Un phénomène d’entraînement, portant le nom de «confession», a récemment été constaté sur les réseaux sociaux. Il s’agit d’élèves qui créent des profils afin d’encourager le partage de messages, de manière anonyme, d’élèves de leur propre école. Dans le cas de l’école Louis-Philippe-Paré, certains ont ainsi choisi de publier différentes menaces afin de semer la peur et la confusion.
Les élèves qui auraient tendance à vouloir emboîter le pas doivent retenir que ce n'est pas nécessairement anonyme. Les policiers disposent d'outils pour retracer et identifier la personne derrière les messages.
De plus, toute menace, qu’il s’agisse d’une blague ou non, expose son auteur à des poursuites criminelles. Les personnes qui diffusent ou relaient ces messages peuvent aussi être poursuivies.
Le Service de police de Châteauguay demande par ailleurs la collaboration des élèves, des parents et de la population en général afin d'aider à résoudre ce type de dossier.
Il est recommandé, lorsqu'on est témoin de menaces ou de propos violents sur les réseaux sociaux de:
Lundi avant-midi, le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) avait procédé à l'arrestation de six adolescents, âgés entre 13 et 17 ans, qui auraient également proféré des menaces visant des écoles.
«C'est un phénomène d'entrainement sur les réseaux sociaux qui est à l'origine de tout ça», avait indiqué Manuel Couture, sergent des relations médias au SPVM.
En collaboration avec La Presse canadienne