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«Il est temps d’arrêter d’écouter les féministes hystériques et de se moderniser», a lancé le chef du PPC.
Le chef du Parti populaire du Canada (PPC), Maxime Bernier, a annoncé mercredi qu’il comptait déposer un projet de loi afin de limiter les droits à l’avortement au Canada s'il est élu député. «Un meurtre est un meurtre et cela devrait être considéré ainsi.»
Un gouvernement dirigé par le PPC interdirait les mères de se faire avorter à compter du troisième et dernier trimestre de grossesse, à l’exception d’une malformation ou d’un problème de santé lié au foetus, a mentionné M. Bernier, qui a cité plusieurs pays européens qui imposent des restrictions à l’avortement après les 90 premiers jours de grossesse, dont l’Italie.
«Des gens voudraient des règlements plus restrictifs, mais nous devons commencer quelque part», a-t-il expliqué.
Lors d’un point de presse en vue de sa candidature à l’élection partielle dans la circonscription fédérale de Portage-Lisgar, au Manitoba, M. Bernier a dénoncé l’inaction du gouvernement, mais surtout du chef conservateur Pierre Poilievre, de ne pas encadrer davantage les avortements. «Pierre Poilievre dit qu’il est pro-choix et ne veut pas relancer le débat, a critiqué le chef du PPC, qui a qualifié le Canada de seul pays développé avec «des meurtres d’enfants».
M. Bernier a par ailleurs affirmé que M. Poilievre n’était pas un «vrai leader» et que ce dernier avait peur de se prononcer sur le dossier de l’avortement au Canada.
«Croyez-vous que tuer un enfant est moralement acceptable et devrait demeurer légal? Pourquoi supportez-vous les infanticides?, a questionné M. Bernier. Nous devons rouvrir le débat.»
Maxime Bernier s’est par ailleurs attaquée au «féminisme extrémisme» et estime que la liberté de choix «n’inclut pas de laisser une mère de tuer son bébé qu’il soit né ou non». «Le fœtus devrait être protégé en tant que personne.»
«Il est temps d’arrêter d’écouter les féministes hystériques et de se moderniser», a-t-il lancé.
Selon le chef du PPC, 51% des Canadiens seraient en faveur de mesures plus restrictives concernant l’avortement. «Ces Canadiens ont besoin d’être représentés à la Chambre des Communes, ils ne le sont pas.»
Ces déclarations surviennent après que M. Bernier ait admis mardi qu'il avait enfreint les restrictions sanitaires liées à la COVID-19 au Manitoba il y a deux ans et il a été condamné à une amende de 2000$, si on inclut les frais.