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Selon lui, les camionneurs transfrontaliers non vaccinés ne représentent aucun danger et devraient pouvoir continuer leur travail sans entrave à la frontière.
Maxime Bernier entend participer à la manifestation des camionneurs qui, selon lui, sont victimes comme toutes les personnes non vaccinées de mesures autoritaires discriminatoires qui doivent cesser.
En conférence de presse virtuelle, vendredi, le chef du Parti populaire du Canada (PPC) a lancé une charge à fond de train contre le gouvernement Trudeau et les gouvernements provinciaux, les accusant de brimer les droits des Canadiens avec des mesures sanitaires qui représentent l'exception, alors que les pays d'Europe et des États américains sont à lever leurs restrictions.
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Selon lui, les camionneurs transfrontaliers non vaccinés ne représentent aucun danger et devraient pouvoir continuer leur travail sans entrave à la frontière. Il a du même souffle condamné les mesures similaires imposées par les autorités américaines à la frontière, reprochant au premier ministre Justin Trudeau d'être «de connivence» avec le président Joe Biden.
Profitant de l'occasion pour se livrer à un exercice purement politique, Maxime Bernier a félicité les députés conservateurs Candice Bergen et Pierre Poilièvre pour leur appui aux camionneurs, les invitant à joindre son parti, estimant que le Parti conservateur et son chef, Erin O'Toole, sont devenus «moralement et intellectuellement corrompus».
Il a aussi exigé du gouvernement fédéral qu'il retire l'obligation d'être vacciné pour les fonctionnaires et employés d'entreprises de juridiction fédérale, de réembaucher tous ceux mis
à pied pour cette raison et d'obliger le versement d'indemnités de départ et donner accès à l'assurance-emploi à ceux qui choisissent de ne pas reprendre leurs fonctions.
Il a aussi réclamé la levée de l'interdiction aux non-vaccinés de prendre l'avion, le train ou le bateau, y voyant une atteinte à leurs droits constitutionnels.
Enfin, il a demandé à Ottawa de cesser de soutenir financièrement les provinces qui nuisent à leur économie en imposant des mesures sanitaires excessives. Maxime Bernier estime que les provinces devraient assumer elles-mêmes les coûts de leurs choix.
Le chef du Parti populaire s'est dissocié des propos de certains participants au convoi des camionneurs qui invitent à la violence et d'organisateurs qui disent souhaiter le remplacement du gouvernement en place par un comité formé des sénateurs et de la gouverneure générale. Il a rappelé que c'est la démocratie qui doit être à la source des changements de gouvernement.