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Sanimax fait face à un recours collectif qui pourrait totaliser 100 M$. Malgré les nombreuses mesures, les odeurs continuent de déranger le voisinage de l’usine de Saint-Hyacinthe.
Les documents déposés à la Cour supérieure du Québec visent aussi les installations de Lévis et de l’arrondissement Rivière-des-Prairies, à Montréal.
Près de 135 000 personnes pourraient être admissibles si la demande est autorisée.
Le recours prévoit 500 $ par mois incommodé, surtout en été, et 1300 $ pour dommages moraux et punitifs.
Sanimax, qui dispose notamment de carcasses d’animaux pour les transformer, prévoit agrandir et moderniser son usine maskoutaine.
Les camions seraient alors déchargés à l’intérieur pour limiter les odeurs senties jusqu’à Sainte-Rosalie.
Les plans n’ont toutefois pas encore été déposés officiellement à la Ville de Saint-Hyacinthe.
À Saint-Hyacinthe, les élus n’entendent pas rester les bras croisés face à cette problématique d’odeur qui est récurrente et qui est loin d’être nouvelle.
La Ville a déjà remis des constats à l’entreprise de milliers de dollars. Chaque année, dans ses usines. Sanimax récupère et achemine tout près de 2 milliards de kilogrammes de sous-produits alimentaires qui, autrement, seraient envoyés vers des sites d’enfouissement.
Le maire André Beauregard estime que l’entreprise doit être plus transparente dans ses communications avec les citoyens, même si elle a des droits acquis.
Aussi, M. Beauregard entend maintenant se tourner vers le gouvernement, notamment le ministère de l’Environnement, pour que Sanimax régularise sa situation.