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«Qui est prêt à se tenir debout pour le Canada avec moi?»
«Qui est prêt à se tenir debout pour le Canada avec moi? Et qui est prêt à bâtir un Canada fort?» a lancé Mark Carney lors de son premier discours en tant que premier ministre élu lundi soir devant ses partisans de la Place TD d’Ottawa.
Il a pris le temps de féliciter les autres chefs des partis pour leurs campagnes et leurs travails. Il a aussi remercié sa femme pour l’avoir soutenue durant cette campagne de 36 jours.
«J’ai choisi d’aller en politique parce que je sentais qu’on avait besoin de grand changement guidé par les valeurs canadiennes», a-t-il expliqué en ajoutant que la réalité de notre monde avait «fondamentalement changé», faisant référence à la guerre commerciale avec les États-Unis.
«Les États-Unis veulent notre territoire, notre eau, notre pays, mais ce ne sont pas des menaces voilées, Trump essaye de nous casser, mais cela n’arrivera jamais», a déclaré le premier ministre sous les applaudissements des partisans libéraux réunis à l’aréna TD d’Ottawa.
«Nous sommes maitres chez nous», ajoute-t-il.
M. Carney a également inclus le Québec dans son discours, mentionnant que les Québécois lui avaient ouvert leurs portes, en lui apportant leur confiance.
«Je vous remercie. La langue française et la culture québécoise sont au cœur de l’identité canadienne et je vais les défendre sans relâche. Nous allons faire en sorte que le Québec continue de prospérer au sein d’un Canada fort», a-t-il souligné.
L'ancien gouverneur des banques du Canada et d'Angleterre, âgé de 60 ans, a réalisé un revirement rarement vu dans l'histoire canadienne en obtenant une victoire à peine moins de deux mois après avoir pris les rennes d'un parti à la dérive donné perdant par 20 points.
Après 36 jours de campagne électorale, les Canadiens ont décidé d'élire un gouvernement libéral minoritaire.