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Le bureau du premier ministre Legault a confirmé, mardi, que l’élection partielle dans Marie-Victorin aura lieu le 11 avril prochain.
Les électeurs de la circonscription de Marie-Victorin, sur la Rive-Sud de Montréal, choisiront leur prochain député le 11 avril.
*Voyez les explications complètes d'Étienne Fortin-Gauthier dans la vidéo ci-jointe.
À l'issu d'une séance spéciale du Conseil des ministres, le premier Ministre annonce le déclenchement de l'Élection partielle dans Marie-Victorin qui aura lieu le 11 avril. #polqc #assnat #noovoinfo
— Simon Bourassa (@Simon_Bourassa) March 8, 2022
Le gouvernement Legault a donné le coup d’envoi à l’élection partielle mardi, à l’issue d’une séance spéciale du conseil des ministres.
La circonscription de Marie-Victorin est vacante depuis l’élection de Catherine Fournier à la mairie de Longueuil en novembre dernier.
Très heureuse d’accueillir @francoislegault dans Marie-Victorin. Pour moi, en cette journée internationale des droits des femmes, c’est un symbole fort de choisir cette date afin de souligner l’implication des femmes en politique! #MarieVictorin #CAQ https://t.co/dHB1ADZptC
— Shirley Dorismond (@SDorismondCAQ) March 8, 2022
Dans un communiqué diffusé mardi, le premier ministre François Legault a évoqué l'amélioration de la situation sanitaire pour expliquer le choix de la date.
«Nous avons pris la décision de déclencher l'élection partielle dans Marie-Victorin afin de permettre aux citoyens de cette circonscription d'être représentés à l'Assemblée nationale.»
«Le Québec va se déconfiner d'ici quelques jours et l'ensemble des candidats pourront aller à la rencontre des électeurs sans restriction. C'est bon pour Marie-Victorin, c'est bon pour la démocratie», a-t-il déclaré.
Baisse de contagion de covid permet déclenchement de partielle #marievictorin dit @francoislegault et permet «d'avoir ce débat».#noovoinfo #polqc pic.twitter.com/ZTpuUCVBR4
— Étienne Fortin-Gauthier (@EtienneFG) March 8, 2022
Interrogé plus tard à savoir si la partielle serait un référendum sur sa gestion de la pandémie, M. Legault a répondu qu'elle était «d'abord un test pour le Parti québécois (PQ)».
Il a fait valoir en mêlée de presse à Longueuil que la circonscription de Marie-Victorin était un «château fort» du PQ, mais que la course serait serrée entre son parti et celui dirigé par Paul St-Pierre Plamondon.
Puis, il a invité les électeurs à faire «la part des choses» en santé.
«C'est sûr que la fragilité de notre réseau a fait qu'on a été obligés de mettre beaucoup de consignes, de contraintes. Il y a des gens qui n'ont pas aimé ça, qui sont tannés.»
«Mais, il faut quand même reconnaître qu'on a réussi à continuer à soigner tous ceux qui avaient des problèmes urgents. Donc, je pense qu'il faut faire la part des choses», a-t-il soutenu.
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L'inflation sera un autre sujet «incontournable», selon le premier ministre, qui promet de «redonner de l'argent dans le portefeuille des Québécois» dans le budget du 22 mars.
«Une élection est un test pour tous les partis et surtout pour le gouvernement», a réagi sur les réseaux sociaux M. St-Pierre Plamondon.
«Est-ce nécessaire de récompenser ce gouvernement en envoyant à l'Assemblée nationale un 76e député qui n'aura pas le droit de parole?»
La candidate caquiste dans Marie-Victorin, Shirley Dorismond, a par ailleurs remercié François Legault d'avoir déclenché l'élection partielle en pleine Journée internationale des droits des femmes.
«Dans les dernières années, j'ai vraiment milité grandement à encourager les femmes à prendre leur place dans les lieux de pouvoir. (...) Maintenant, c'est moi qui (...) passe à l'action», a-t-elle lancé.
Les autres candidats sont Pierre Nantel, du PQ, et Émilie Nollet, qui représente le Parti libéral du Québec.
Shophika Vaithyanathasarma est la candidate de Québec solidaire, et la comédienne Anne Casabonne, celle du Parti conservateur du Québec. Martine Ouellet tente un retour en politique avec le parti Climat Québec.
La personne qui se fera élire le 11 avril dans Marie-Victorin occupera son poste pendant six mois, avant de répéter l'exercice lors des élections générales, prévues cet automne.