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Le RCLALQ déplore qu'à l'heure actuelle, c'est sur les épaules des locataires que repose la responsabilité de refuser une hausse de loyer.
Le Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ) a mis en marche des manifestations jeudi matin dans différentes régions du Québec pour réclamer du gouvernement du Québec l'instauration d'un contrôle des loyers.
À Montréal, des meubles et des objets encombrants ont été placés sur la voie publique aux abords des rues Saint-Antoine Ouest et Square Victoria pour illustrer les conséquences de la crise du logement.
À Rimouski, il y a une action d'affichage et de sensibilisation pour informer les locataires de leur droit de refuser une hausse de loyer.
Et à Québec, trois organismes ont prévu une action de perturbation pour dénoncer l'inaction du gouvernement.
Le RCLALQ déplore qu'à l'heure actuelle, c'est sur les épaules des locataires que repose la responsabilité de refuser une hausse de loyer.
Afin de contrôler les loyers, le RCLALQ réclame l'utilisation obligatoire des indices d'estimation de loyer du Tribunal administratif du logement. De plus, il veut la mise en place d'un registre des loyers pour limiter les évictions, comme celles appelées les rénovictions, qui visent à faire augmenter drastiquement le prix des logements.
Ce jeudi matin, la ministre des Affaires municipales et de l'Habitation, Andrée Laforest, doit procéder à une annonce dite importante concernant l'offre de logements abordables au Québec. Les militants assurent qu'ils surveilleront avec attention cette annonce.
Le Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec soutient que depuis le début de son mandat, le gouvernement Legault démontre sa déconnexion de la réalité des ménages locataires en continuant de nier l'existence de la crise du logement et en refusant d'entreprendre un dialogue avec les groupes de défense des droits des locataires.