Début du contenu principal.
Quatre personnes dans la vingtaine ont été arrêtées.
Plusieurs fenêtres ont été endommagées et des graffitis Free Gaza ont été peints lors d'une manifestation qui a généré à l'Université Concordia dimanche soir, a rapporté le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM).
Le SPVM a déclaré que la manifestation «impromptue» a commencé vers 21h15, alors qu'une cinquantaine de personnes se sont rassemblées près du boulevard Maisonneuve et de la rue Guy.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
Les autorités ont reçu un appel au 911 concernant des manifestants qui brisaient des fenêtres à l'université. À leur arrivée, les policiers ont vu le groupe se diriger vers la rue de la Montagne. Des individus ont également endommagé les vitres de «plusieurs commerces» du centre-ville, puis ont commencé à fuir les lieux en direction du métro Peel, selon le porte-parole du SPVM, Jean-Pierre Brabant.
Il y a eu une poursuite à pied, au cours de laquelle un manifestant a lancé un objet incendiaire, peut-être un cocktail Molotov, en direction d'un agent, a ajouté M. Brabant. Aucun agent ou membre du public n'a été blessé après que l'objet se soit enflammé, indique-t-on.
Quatre personnes dans la vingtaine ont été arrêtées. Elles ont été identifiées puis relâchées sans être inculpées.
La police a mentionné qu'une enquête est en cours, alors que les images des caméras de surveillance pourraient permettre de recueillir davantage d'éléments de preuve. Des accusations pourraient être portées ultérieurement.
La manifestation a été maîtrisée vers 23h.
Une vidéo publiée sur les réseaux sociaux par le groupe Students for Palestine's Honour and Resistance - Concordia montre plusieurs fenêtres brisées à l'édifice Henry F. Hall.
Dans leur message, ils affirment que des étudiants ont causé des dégâts dans l'édifice «alors que l'université continue d'ignorer les demandes de désinvestissement des étudiants et qu'elle est fière de ses liens avec des institutions complices de génocides».