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Faute d'une entente globale, l'International a conclu des accords avec plusieurs dizaines de producteurs agricoles.
L'International de montgolfières de Saint-Jean-sur-Richelieu se dit, aussi, déçu de n'avoir pu s'entendre globalement avec les syndicats de l’Union des producteurs agricoles (UPA) locaux du Haut-Richelieu, Rouville et Jardins-de-Napierville pour la prochaine édition.
La direction de l'événement ajoute avoir été surprise que les syndicats agricoles mettent un terme aux discussions la semaine dernière.
Julie Brault, directrice générale du festival, soutient que les 125 fermes qui accueillent bon an mal an les ballons recevront la même compensation que par les années précédentes. Un accord individuel a été conclu avec la grande majorité de ces agriculteurs/agricultrices.
«Toutes les fermes qui accueilleront nos ballons cette année auront droit aux mêmes gratuités et mêmes bénéfices que les autres années, il n’y a eu aucune coupure à ce niveau-là. Le festival croit beaucoup en l’agriculture, c’est un des piliers qu’on veut mettre de l’avant. Saint-Jean-sur-Richelieu est en milieu agricole, la Montérégie est le plus grand garde-manger du Québec. Nous, on trouve dommage que l’UPA se soit retiré des discussions parce que notre intention n’était pas de négocier de gré à gré avec les agriculteurs (agricultrices). Nous on voulait avoir l’UPA comme partenaire et lui donner de la visibilité sur le site.»
- Julie Brault, directrice générale de l’International de montgolfières de Saint-Jean-sur-Richelieu
L’International, dont le budget cette année fait l’objet d’un suivi plus rigoureux, ne peut accorder une telle requête qu’elle chiffre à environ 700 000$.
La direction de l’événement soutient que nombre de ses partenaires ont, également, reçu la consigne de réduire le nombre d’accès sans frais et bénéfices s’y rattachant. La DG de l’International affirme notamment que la Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu a sabré 80 % de ses gratuités pour le festival.
Malgré l’imbroglio de cette année, Julie Brault souhaite, de tout cœur, qu’un partenariat puisse se nouer entre les syndicats locaux UPA et l’International de montgolfières pour les prochaines éditions.