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«Nous pensons qu'il y a des économies à réaliser», a déclaré M. Blair, jeudi, devant le comité de la défense de la Chambre des communes, citant comme exemples les rapports des consultants, les services professionnels et les voyages.
Le ministre de la Défense, Bill Blair, se dit «absolument déterminé» à garantir que les coupes budgétaires dans son ministère n'affectent pas les membres des forces armées ou leur capacité à répondre aux urgences intérieures, malgré un récent rapport avertissant que l'armée n'atteint pas ses objectifs en raison d'un manque de ressources. de soldats entraînés et d'équipements viables.
«Nous pensons qu'il y a des économies à réaliser», a déclaré M. Blair, jeudi, devant le comité de la défense de la Chambre des communes, citant comme exemples les rapports des consultants, les services professionnels et les voyages.
«Nous cherchons des moyens d'éliminer les coûts inutiles, mais aucune de ces réductions ne doit avoir d'impact sur la capacité des Forces armées canadiennes (FAC) ou sur le soutien que nous fournissons aux hommes et aux femmes des Forces armées canadiennes», a précisé le ministre.
M. Blair et le chef d'état-major de la Défense, le général Wayne Eyre, ont été invités à parler du nombre croissant d'opérations militaires nationales et des défis que cela pose aux Forces armées canadiennes.
Un récent rapport du ministère de la Défense indique que la réponse aux incendies de forêt et autres catastrophes naturelles record de cette année a mis à rude épreuve la préparation opérationnelle de l'armée, tout comme le soutien continu du gouvernement à l'Ukraine dans sa tentative de repousser l'invasion russe.
M. Blair a indiqué au comité qu'à mesure que le changement climatique s'aggrave, les demandes de déploiements nationaux en cas d'inondations et d'incendies de forêt augmentent rapidement.
Entre 2010 et 2016, a-t-il déclaré, il y a eu en moyenne deux demandes d’aide de la part des provinces chaque année qui ont nécessité une réponse militaire.
Cette année, il y en a eu huit, en grande partie à cause des incendies de forêt massifs qui ont fait rage dans presque toutes les provinces pendant des semaines.
Le rapport annuel sur les résultats du ministère indique que l'armée n'est pas prête à mener des opérations simultanées et ne répond pas aux exigences de la politique de défense du Canada, le document de 2017 «Protection, Sécurité, Engagement».
«L'état de préparation des éléments des forces des FAC a continué de diminuer au cours de la dernière année, aggravé par la diminution du nombre de membres du personnel et par des problèmes d'équipement et de véhicules», indique le rapport.
M. Blair a confirmé au comité que le recrutement reste un problème. Les forces armées ont déclaré qu'il leur manquait environ 16 000 soldats dans les forces régulières et de réserve et que 10 000 autres soldats n'avaient pas la formation nécessaire pour être déployés.
M. Eyre a souvent déclaré que le gouvernement fédéral devait faire appel aux troupes moins souvent dans sa réponse aux catastrophes naturelles et revenir à la pratique consistant à en faire un dernier recours.
«Ce dont nous avons besoin, c'est d'une capacité intermédiaire aux niveaux municipal et provincial», a-t-il proposé.
On a demandé à M. Eyre quel impact les déploiements nationaux avaient sur d'autres missions militaires.
Il a souligné que, par exemple, le même bataillon qui est actuellement déployé pour aider à d'éventuelles évacuations de Canadiens du Liban a été déployé au Québec pour lutter contre les incendies cet été.
M. Blair a déclaré qu'il croyait que le mandat de l'armée incluait la réponse aux catastrophes naturelles au Canada.
Mais il a reconnu jeudi que l'armée ne pouvait pas être le premier intervenant, même si les provinces demandent de plus en plus souvent l'aide militaire. Il a ajouté que l'armée ne reçoit jamais non plus l'ordre de réagir, mais qu'on lui demande toujours quelle aide elle peut apporter.
Parfois, la réponse à une demande d'aide militaire d'une province est non, a stipulé M. Blair.
«J'entends très clairement de la part des premiers ministres et des ministres des provinces et des territoires qu'ils apprécient vraiment, vraiment la contribution des FAC. C'est l'une des premières choses qu'ils demandent», a-t-il déclaré.
«Et à plusieurs reprises, nous avons dû dire : "Ce n'est pas la réponse appropriée. Nous vous fournirons une autre aide"», a-t-il poursuivi.
Environ 2100 membres des forces armées ont combattu les incendies de forêt cet été pendant plus de 130 jours consécutifs, a relaté M. Blair, ajoutant qu'il s'attend à ce que la demande d'aide augmente.
Il a noté que la réponse aux catastrophes naturelles exerce une pression supplémentaire sur les troupes et l'équipement, ainsi que sur l'état de préparation général.