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Les contributions financières du gouvernement totalisent plus de 3,114 millions $ sur trois ans.
Le gouvernement du Québec annonce lundi l'octroi d'une aide financière à onze corps de police municipaux pour l'ajout d'effectifs spécialisés en matière de lutte à la violence conjugale et aux féminicides.
Dans un communiqué, la ministre de la Sécurité publique, Geneviève Guilbault, explique que les investissements visent notamment à améliorer la prise en charge et l'accompagnement des victimes par les policiers et à rehausser la surveillance des personnes reconnues coupables de violence conjugale à toutes les étapes du continuum d'intervention.
Les contributions financières du gouvernement totalisent plus de 3,114 millions $ sur trois ans. Elles sont octroyées aux corps de police de L'Assomption/Saint-Sulpice, de Blainville, de Bromont, de Châteauguay, de Mascouche, de Mercier, de Repentigny, de Saint-Jean-sur-Richelieu, de Thetford Mines, de la Régie de police de Memphrémagog et de la Régie de police du Lac des Deux-Montagnes.
La ministre Guilbault signale que ces investissements portent à plus de 509 millions $ les investissements du gouvernement actuel dans la lutte contre la violence faite aux femmes. Cela comprend la somme de 180 millions $ dédiée en décembre 2020 à un plan de prévention et de sécurisation des victimes et une enveloppe de 222,9 millions $ sur cinq ans pour la mise en place d'actions prioritaires.
Une somme de 41 millions $ a aussi été récemment affectée au déploiement d'ici la fin de 2023 de bracelets antirapprochements au Québec.
Deux drames qui avaient les allures de féminicides se sont produits à quelquels heures d.intervalles. Vendredi, une femme de 59 ans a perdu la vie tragiquement à Dunham. Samedi, c'était au tour d'une femme de 71 ans. Dans les deux cas, le conjoint a été retrouvé mort également sur les mêmes lieux.
Dans une entrevue accordée sur les ondes de Noovo Info, Hélène Langevin, la directrice générale de la Maison Simonne Monet-Chartrand, située dans le secteur de Chambly, s'est montré très touchée par ces deux décès. «Une femme qui meurt, c'est une femme de trop qui meurt.»
Elle a également commenté l'investissement de Québec et expliqué ce que ces sommes changent, pour ces maisons, dans la façon d'offrir des services aux femmes dans le besoin.