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Il purge une peine à vie pour le meurtre au premier degré de l’étudiant chinois Jun Lin à Montréal en 2012.
Le meurtrier Luka Magnotta amène le gouvernement fédéral en cour pour forcer son transfert hors d’une prison à sécurité maximale au Québec vers un établissement de sécurité moyenne, a rapporté CTV News, mardi.
Ce contenu provient de CTV News
Magnotta purge une peine à vie pour le meurtre au premier degré de l’étudiant chinois Jun Lin à Montréal en 2012. Enregistré sur vidéo et publié en ligne, l’assassinat sordide, teinté d’actes de nécrophilie et de cannibalisme, avait fait la une des médias à l’international.
Dans les documents déposés à la Cour fédérale, lundi, l’avocat de Magnotta dit que Service correctionnel Canada a refusé sa demande de transfert en provenance de l’Établissement Port-Cartier, sans pour autant porter de décision sur ce grief.
La demande inclut que Magnotta a reçu pour réponse qu’une décision ne serait pas prise avant mai 2022, même si la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition requiert «une procédure de grief efficace et expéditive.»
La demande de Magnotta formule le souhait d’une publication par le service correctionnel de tous les documents reliés au grief.
Des parties du corps démembré de Lin avaient été envoyées à des politiciens fédéraux. Un colis contenant un pied avait été reçu au siège du Parti conservateur à Ottawa.
L’enquête avait déclenché une chasse à l’homme globale pour retrouver Magnotta, qui avait été finalement arrêté en juin 2012 dans un café de Berlin, en Allemagne.
Lors de son procès, Magnotta avait avoué son meurtre, mais prétendu ne pas en être criminellement responsable en raison de troubles mentaux. L’homme d’aujourd’hui 39 ans avait été condamné en 2014 à la prison à vie, sans possibilité de libération avant 25 ans.