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Québec doit accorder une aide d’urgence de 1 million de dollars au journal Métro, dont les activités ont abruptement été suspendues la semaine dernière.
Québec doit accorder une aide d’urgence de 1 million de dollars au journal Métro, dont les activités ont abruptement été suspendues la semaine dernière.
C’est ce que demande l’opposition officielle qui estime que cette aide permettra au média de terminer, lors des six prochains mois, sa transition numérique. On ajoute que cela pourrait maintenir «à long terme» les emplois ainsi que la couverture journalistique locale à Montréal et Québec.
Les députées libérales Michelle Setlakwe et Filomena Rotiroti interpellent les ministres Pierre Fitzgibbon et Mathieu Lacombe «afin qu’ils prennent les actions nécessaires et urgentes en ce sens.»
«Le gouvernement ne peut pas demeurer passif face au vide que laisserait la disparition totale du Métro, de ses hebdomadaires locaux et de ses autres publications», affirment les deux élues.
L’intervention de Québec pourrait d’une part rassurer les journalistes et professionnels de l’information sur les «perspectives d’une relance» en plus de permettre à Métro de conserver «l’expertise dont elle dispose».
L'entreprise avait auparavant demandé en vain 500 000 $, mais avec la mise à jour des dépenses encourues et après avoir discuté avec les gens de Métro, le PLQ a conclu qu'une enveloppe de 1 million $ est requise.
«Un million de dollars pour sauver l'information de proximité, on pense que ça vaut la peine», a soutenu Mme Setlakwe, dans une entrevue accordée à La Presse canadienne.
«La perte du journal Métro est une catastrophe pour le maintien d’une démocratie saine fondée sur de l’information de proximité rigoureuse et professionnelle», a pour sa part affirmé Filomena Rotiroti.
On apprenait le 11 août que le média, créé en avril 2018, devait suspendre les activités de tous ses journaux et des sites web. Le président-directeur général Andrew Mulé avait déploré le manque de soutien continu du gouvernement et des institutions comme Desjardins Culture, Investissement Québec et la SODEC.
L’entreprise comptait environ une centaine d’employés, dont plus de la moitié étaient syndiqués.
Avec des informations de Patrice Bergeron de la Presse canadienne