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On déplore la multiplication d'actes d'incivilité et de gestes inappropriés au centre-ville.
La récente sortie du maire de Saint-Hyacinthe sur la présence policière au centre-ville a fait des vagues.
Tel que nous le rapportions, dans les derniers jours, lors du dernier conseil municipal, le maire André Beauregard, a dit souhaiter voir une présence bonifiée de la Sûreté du Québec afin d'endiguer les gestes d'incivilité et comportements inappropriés rapportés.
Les personnes en situation d’itinérance ou d’errance avaient adopté, l’an dernier, le parc Casimir-Dessaules. Cette année, elles ont élu domicile à proximité du Marché public, principalement sur la rue des Cascades.
La sergente de la Sûreté du Québec, Karine Picard, coordonnatrice locale en police communautaire, explique que la répression systématique de ces personnes n'est pas le bon mode d'intervention. Cette stratégie mise de l’avant, en 2023, n’a pas donné les résultats escomptés.
«L’émission de constats d’infraction, de façon systématique, ne donne pas, nécessairement, les résultats attendus et engendre, aussi, d’autres choses. Lorsqu’on a utilisé une répression excessive, on s’est retrouvé avec des méfaits, de l’intimidation. L’interaction avec ces gens était devenue très difficile.»
- Sergente Karine Picard, coordonnatrice locale en police communautaire à la Sûreté du Québec de la MRC des Maskoutains.
Les différents intervenants siégeant à la Table de concertation dédiée à cet état de la situation croient qu’une partie des craintes et plaintes de la population et des commerçants seront résolues lorsqu’un lieu de tolérance, pour accueillir itinérants et flâneurs, sera choisi.
La détermination de ce site serait une question de quelques semaines, c’est ce qu’espèrent certains de ces acteurs communautaires.