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Serait-on sur le point d’atteindre le pic de la propagation du variant Omicron à Montréal ?
Serait-on sur le point d’atteindre le pic de la propagation du variant Omicron à Montréal ?
L’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) a prévu, jeudi, un ralentissement de la croissance des infections à la COVID-19 dans le Grand Montréal, si la tendance se maintient.
C’est ce qu’ont révélé la majorité des simulations produites par l’INSPQ et le Groupe de recherche en modélisation mathématique et en économie de la santé liée aux maladies infectieuses de l’Université Laval.
L’INSPQ demeure prudente quant à ses prévisions. Les données d’hospitalisation à venir seront déterminantes, selon l’Institut, qui parle aussi d’incertitude entourant la sévérité des conséquences d’une infection au variant Omicron, de l’adhésion de la population aux mesures sanitaires et au maintien du retour à l’école en présentiel.
«Un suivi de la transmission chez les jeunes au moment du retour à l’école est primordial pour mieux anticiper l’évolution de l’épidémie dans les prochaines semaines et le risque de percolation vers des groupes plus vulnérables», a d’ailleurs noté Éric Litvak, vice-président aux affaires scientifiques à l’INSPQ.
«Dans les prochains jours, les données d’hospitalisations, nouvelles et en cours, nous permettront de mieux comprendre la trajectoire de l’épidémie. Étant donné la transmission communautaire très élevée, la situation demeure fragile même si un ralentissement de la croissance des cas et des hospitalisations pourrait se produire prochainement», a pour sa part mentionné Marc Brisson, chercheur au Groupe de recherche en modélisation mathématique et en économie de la santé liée aux maladies infectieuses de l’Université Laval.
Le Québec a fait état de 8793 nouveaux cas de COVID-19 et ajouté 45 décès supplémentaires à son bilan, jeudi.
En ce qui concerne les hospitalisations, on dénombrait 117 patients de plus à l’hôpital, pour un total de 2994.
Parmi ces personnes, 272 se retrouvaient aux unités de soins intensifs. Il s’agissait d’une augmentation de 9 depuis la veille.
Le taux de positivité est désormais de 15,9 % au Québec.