Début du contenu principal.
L'industrie hôtelière appelle le futur gouvernement québécois à améliorer le traitement des dossiers des travailleurs étrangers.
L’Association hôtelière de la région de Québec (AHRQ) et l’Association des hôtels du Grand Montréal (AHGM) ont appelé mercredi le futur gouvernement du Québec à améliorer le traitement des dossiers des travailleurs étrangers soumis par les établissements d’hébergement afin de lutter contre la pénurie de main-d’œuvre.
Les deux associations ont indiqué que le manque d’employés était à un niveau critique, notamment en raison des mesures mises en place à la suite de la crise sanitaire de la Covid-19.
Selon le président de l’AHGM, Jean-Sébastien Boudreault, les délais de traitement des dossiers des travailleurs étrangers «sont tout simplement inacceptables, et viennent carrément mettre en péril la viabilité des ententes développées».
Voyez le reportage de Laurence Royer :
«C’est non seulement la capacité de nos établissements hôteliers de recevoir les plus grands congrès et sommets internationaux qui est en jeu, mais la réputation de notre province quant à sa qualité d’accueil supérieure, et ce, tant auprès du tourisme d’affaires que du tourisme d’agrément», ajoute le directeur général de l’AHRQ, Alupa Clarke.
M. Clarke insiste : il ne s’agit pas de redéfinir la cible d’immigration annuelle au Québec, mais plutôt de revoir la proportion de demandes liées à l’industrie hôtelière.
«Rappelons que seulement pour Montréal, c'est à ce jour environ 15 % de la force de travail qui brille par son absence», souligne-t-il.
À lire également :
Selon des chiffres fournis par l'AHRQ et l'AHGM, l'industrie hôtelière est le troisième générateur d'emplois au Québec, avec plus de 6 500 emplois directs. En 2019, elle avait généré 450 M$ de retombées économiques, alors que 4,6 millions de touristes avaient visité ses établissements.