Début du contenu principal.
Justin Trudeau a affirmé que l'Inde avait fondamentalement violé la souveraineté du Canada.
Le premier ministre Justin Trudeau a affirmé que l'Inde avait fondamentalement violé la souveraineté du Canada et le droit international en ciblant des Canadiens avec des meurtres, de l'extorsion et de la coercition.
M. Trudeau a tenu une conférence de presse après que la Gendarmerie royale du Canada (GRC) a annoncé la mesure «extraordinaire» consistant à avertir le public des menaces à la sécurité des Canadiens liées à des représentants du gouvernement indien.
Plus tôt dans la journée, le Canada a expulsé six diplomates indiens qui, selon la GRC, ont refusé de se conformer aux enquêtes, ce qui a incité l'Inde à riposter en ordonnant à six envoyés canadiens de quitter le pays d'ici samedi.
«C'est extrêmement majeur ce qui s'est produit aujourd'hui», a souligné Christopher Nardi, correspondant parlementaire au National Post, en entrevue avec Marie-Claude Paradis-Desfossés au bulletin Noovo Info 22.
Voyez l'entrevue avec Christopher Nardi dans la vidéo liée à l'article.
M. Trudeau a affirmé avoir parlé avec le premier ministre indien Narendra Modi lors d'un sommet international la semaine dernière, où il a déclaré avoir souligné que le Canada avait besoin de la coopération de New Delhi dans les enquêtes criminelles.
La ministre des Affaires étrangères Mélanie Joly a déclaré que la violence liée à l'Inde n'a fait qu'augmenter depuis l'automne dernier, lorsque M. Trudeau a annoncé des «allégations crédibles» selon lesquelles New Delhi était impliquée dans un homicide près de Vancouver.
De son côté, Jagmeet Singh a affirmé que le Nouveau parti démocratique (NPD) soutien la décision. «Les néo-démocrates sont extrêmement préoccupés par les informations rendues publiques aujourd'hui par le commissaire de la GRC», a-t-il déclaré dans un communiqué.
«Les Canadiennes et Canadiens, en particulier la communauté Sikh du Canada, ont été dans la tourmente face aux menaces, le harcèlement et la violence, y compris l'extorsion et l'ingérence électorale, tout ça de la part des représentants indiens», a-t-il ajouté.
Le ministre de la Sécurité publique, des Institutions démocratiques et des Affaires intergouvernementales, Dominic LeBlanc, explique que «la GRC a pris cette mesure sans précédent, car, en dépit des mesures prises par les forces de l'ordre, les activités se poursuivent, ce qui constitue une menace permanente et importante pour la sécurité publique.»
Il dit espérer que les Canadiens «seront soulagés de savoir que nos organismes chargés de l'application de la loi et de la sécurité nationale mettent tout en œuvre pour les protéger et demander des comptes aux personnes qui cherchent à porter atteinte à nos communautés.»