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La même enquête indique que moins de la moitié des Canadiens ont abordé le sujet avec leur entourage.
Moins d'un Canadien sur cinq a pris la peine de planifier les soins qu'il souhaite recevoir si jamais il n'est plus en mesure de communiquer ses désirs, révèle une nouvelle enquête de l'Association canadienne de soins palliatifs (ACSP).
La même enquête indique que moins de la moitié des Canadiens ont abordé le sujet avec leur entourage.
La planification préalable des soins consiste à décider et à dire quel type de soins de santé et de soins personnels l'individu souhaite recevoir s'il n'est plus en mesure de prendre soin de lui-même ou d’exprimer ses souhaits.
La nouvelle étude révèle que si plus de trois Canadiens sur quatre ont réfléchi à la question, seulement 17 % d'entre eux se sont dotés d'un plan préalable de soins.
C'est pour aider la population à mieux s'y retrouver, notamment quand vient le temps de prendre ces décisions et d'aborder le sujet avec les proches, que l'ACSP propose maintenant un nouveau site internet.
Les ressources qui sont offertes sont gratuites, a dit Mme Gillespie, «et c'est une victoire pour nous en tant qu'individu parce que nous n'imposons pas de fardeau à qui que ce soit».
«Cela aide les personnes que nous laissons derrière nous à ne pas se poser de questions, a-t-elle expliqué. Cela aide le personnel soignant parce qu'il sait clairement ce que vous voulez. Cela a même un avantage pour les administrateurs d'hôpitaux et le gouvernement parce que cela va économiser de l'argent s'ils n'ont pas à faire des tests dont vous ne voulez peut-être pas. C'est une situation gagnante pour tout le monde.»
On rend un précieux service à nos proches en les libérant de ce fardeau en leur expliquant clairement quelles sont nos volontés, a ajouté Mme Gillespie, qui a reçu il y a dix-sept ans un diagnostic de cancer du sein triple négatif en même temps qu'elle élevait trois jeunes enfants et qu'elle s'occupait d'une proche lourdement hypothéquée par la maladie d'Alzheimer.
«Par expérience, je peux vous dire que ce n'est pas le moment de commencer à y penser lorsque vous êtes confronté à une crise sanitaire, a-t-elle dit. Il faut le faire lorsque vous êtes en bonne santé et que vous pouvez avoir des idées claires sur les choses qui sont vraiment les plus importantes pour vous.»
Les autorités des treize juridictions canadiennes ont le pouvoir de prendre pour vous des décisions concernant votre santé si vous n'êtes plus en mesure de les verbaliser, a-t-elle rappelé.
Et même si une planification préalable des soins n'est pas un document juridique contraignant, cela pourra à tout le moins guider le personnel soignant, a expliqué Mme Gillespie.
«Il faut surmonter notre peur d'avoir ces conversations si importantes, a-t-elle dit. Des familles peuvent éclater en morceaux si vos volontés ne sont pas claires, que les gens ne s'entendent pas et que vous ne pouvez pas vous exprimer. Et plus on en parle, plus ça devient facile d'en parler.»