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On affirme que les économies résultant des suppressions seront redéployées dans l'ensemble de ses activités
Lightspeed Commerce élimine des emplois pour la deuxième fois en un an dans le cadre d'une révision stratégique.
La dernière annonce lundi supprime environ 200 emplois dans l'entreprise montréalaise connue pour la vente de logiciels de point de vente.
L'entreprise a présenté ces licenciements comme faisant partie d'une «réorganisation» vouée à maximiser les occasions de croissance à long terme et à réaliser des économies.
«Depuis mon retour en tant que chef de la direction, Lightspeed a redoublé d'efforts pour mettre en œuvre notre stratégie de croissance rentable. L'annonce d'aujourd'hui réaffirme notre engagement à bâtir une organisation capable de déployer son plein potentiel», a déclaré dans un communiqué Dax Dasilva, cofondateur et chef de la direction de Lightspeed, qui a repris ses fonctions au sein de l'entreprise en février.
Les économies résultant des suppressions d'emplois seront réaffectées à d'autres secteurs d'activité de Lightspeed, a indiqué le porte-parole Ryan Tessier dans un courriel envoyé à La Presse Canadienne.
Ces secteurs seront probablement les «segments de croissance à plus forte efficacité en capital» de l'entreprise, comme le commerce de détail nord-américain et l'hôtellerie européenne, a estimé Richard Tse, analyste de la Banque Nationale, dans une note aux investisseurs.
Bien que l'entreprise ait réduit ses effectifs, a affirmé M. Tessier, «dans la mesure du possible, nous avons déplacé les rôles et les responsabilités afin de minimiser les perturbations». En fait, Lightspeed embauche actuellement dans le domaine des produits et de la technologie et pour des rôles de «mise en marché», qui aident l'entreprise à étendre sa portée.
Lightspeed s'efforce de recentrer l'entreprise depuis au moins septembre, lorsque des informations ont circulé dans les médias à propos d'une éventuelle vente. Lightspeed a finalement admis qu'elle menait un examen de ses activités conçu pour l'aider à «réaliser son plein potentiel».
L'entreprise a affirmé que la réduction du personnel annoncée lundi «n'affecte pas, ou ne freine pas, le processus d'examen stratégique en cours».
M. Dasilva a déjà déclaré que cet examen n'avait «aucun résultat présupposé» et qu'il était «ouvert à toutes les options», qu'il s'agisse de rester une entreprise autonome ou pas.
«Tout ce que je peux dire, c'est que les affaires continuent comme d'habitude chez Lightspeed», a-t-il déclaré à La Presse Canadienne le mois dernier.
Mais depuis que M. Dasilva est revenu à la tête de l'entreprise, il est clair que le changement est dans l'air.
Sous sa direction, Lightspeed a supprimé environ 280 emplois en avril, ce qui représentait environ 8 % de ses effectifs.
L'entreprise a également transformé son sommet des ventes d’un format en personne à un événement virtuel et a réduit le nombre de jours de travail du personnel dans les bureaux de l’entreprise afin de diminuer les factures associées aux repas des employés.
M. Dasilva a promis d'accélérer la croissance des revenus des logiciels et de faire progresser l'adoption des produits de services financiers de Lightspeed.
«À notre avis, nous voyons un profil risque-rendement équilibré chez Lightspeed», a déclaré l'analyste Richard Tse.
Lightspeed s'attend à ce que la majorité des frais de restructuration résultant de la décision de lundi soient engagés au troisième trimestre de son exercice 2025.
Elle a également réaffirmé ses perspectives financières en matière de revenus et de BAIIA ajusté publiées le 7 novembre.
La nouvelle a fait diminuer les actions de Lightspeed de plus de huit pour cent, soit 2,16 $, à 24,09 $ lundi à la Bourse de Toronto.