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Hosea Amorus Puhya ne pourra pas demander la libération conditionnelle avant 25 ans.
Hosea Amorus Puhya, qui a été reconnu coupable du meurtre au premier degré de son ex-femme, a été condamné à la prison à perpétuité mercredi au palais de justice de Montréal. Il ne pourra pas demander la libération conditionnelle avant 25 ans.
«Je suis vraiment contente. Même si Gisèle ne dira plus jamais bonjour. Je suis vraiment satisfaite du système de justice au Canada», a mentionné Jennat Betondi, la mère de la victime, après le verdict.
En salle d'audience, l'accusé a affirmé que seul Dieu connaissait le vrai coupable du meurtre de son ex-femme. Cela a créé de vives tensions et de la colère auprès des membres de la famille de la victime, dont certains se sont levés pour lui répondre. Le juge a ordonné une pause, après que les membres en question aient quitté la salle de cour.
Des images choquantes captées par une caméra de surveillance montraient que la victime, âgée de 29 ans, a été poignardée à mort dans un stationnement devant ses trois enfants, en septembre 2022 dans l’arrondissement de LaSalle, à Montréal.
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Selon un pathologiste, Mme Betondi a reçu 29 blessures par arme blanche, dont un total de 14 coups de couteau. Au moins cinq d’entre eux ont été fatals.
M. Puhya avait 50 ans au moment des faits. L’homme était connu des policiers pour des affaires de violence conjugale.
Quelques mois avant le meurtre de son ex-conjointe, il lui avait envoyé des menaces de mort, alors que Gisèle Itale Betondi avait décidé de quitter son mari à la fin de l'année 2021.
N’acceptant pas la décision de son ex-femme, Hosea Amorus Puhya a appelé son ex-femme, huit mois avant le drame survenu le 8 septembre 2022. La conversation est alors enregistrée. La captation, où on peut attendre l’homme menacer de mort sa future victime, a été présentée à la cour.
«Je vais mettre un couteau dans ton ventre et tu vas mourir», peut-on l'entendre dire.
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