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«Il ne s’agit pas d'un événement isolé. L’accusé a porté atteinte à l’intégrité de la victime», a tranché la juge Hélène Fabi.
L’ex-directeur de la Cage Brasserie Sportive de Sherbrooke, Niklaas Lambert, devra purger une peine d’emprisonnement d’un an avec sursis pour avoir agressé sexuellement sa victime, en plus de l’avoir séquestré pendant plus de cinq heures.
La défense demandait à ce que Lambert bénéficie d’une absolution conditionnelle. Or, pour la juge Hélène Fabi, «l’objectif de dénoncer la violence sexuelle pèse lourd» et «ces comportements ne sont pas tolérés».
Malgré le processus thérapeutique entamé par l’accusé et sa réhabilitation réussie, la juge a retenu les graves séquelles sur la victime et l’abus de confiance dont a fait preuve l'accusé avant de prononcer la peine.
Rappelons que l’identité de la victime est protégée par une ordonnance de non-publication.
«Il ne s’agit pas d'un événement isolé. L’accusé a porté atteinte à l’intégrité de la victime», a tranché la juge Fabi, quelques minutes avant d’annoncer sa décision sur la peine. Lambert a forcé à plus d’une reprise sa victime à avoir une relation sexuelle, et ce, même si elle lui avait clairement indiqué son refus.
Bien que la juge ait retenu plusieurs facteurs atténuants, comme l’investissement dans le cheminement thérapeutique de l’accusé, son plaidoyer de culpabilité, sa prise de conscience ou encore son jeune âge, elle n’a pas retenu la proposition de la défense.
«Sans négliger la réhabilitation de l’accusé, le tribunal est convaincu que l’octroi de l’absolution serait contraire à l’intérêt public. La mise en balance de tous les facteurs penche du côté d’une peine plus sévère», a-t-elle souligné dans sa décision.