L’étudiante congolaise retrouvée sans vie à Trois-Rivières est décédée par noyade, conclut le coroner

Selon le rapport du coroner, le corps de l'étudiante ne présentait aucune lésion traumatique qui aurait pu amener à son décès et ne montrait aucun signe de blessure antérieure à l'événement. De plus, l'analyse du coroner a permis de savoir qu'il n'y avait aucune présence d'alcool, de médicament ou de drogue au moment du décès.

Le corps de l'étudiante avait été retrouvé à la marina de l’île Saint-Quentin de Trois-Rivières le 8 octobre 2024 par un kayakiste, quelques jours après l'avis de disparition lancé par les autorités. Selon le coroner, des policiers, ambulanciers et pompiers se sont rendus sur place pour récupérer le corps, mais les manœuvres de réanimation étaient «impraticables».

Des membres de la communauté avaient même organisé des recherches pour la retrouver. Cette découverte avait provoqué une onde de choc auprès de la communauté congolaise qui était en deuil.

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Durant l'enquête, les policiers ont écarté la thèse criminelle dans ce dossier, a-t-on appris dans le rapport du coroner. Il y avait des doutes toutefois sur l'intention, que ce soit une noyade accidentelle ou volontaire. Le coroner a conclu comme étant un «décès indéterminé quant à l’intention», étant donné le manque d'éléments prouvant la thèse du suicide.

La femme de 21 ans avait été vue pour la dernière fois entrer dans le parc de l'île Saint-Quentin le 2 octobre dernier. Sur les images captées par des caméras de surveillance, on la voit marcher seule après avoir été déposé sur place par son colocataire. Elle portait les mêmes vêtements que lorsque son corps a été retrouvé.

D'ailleurs, sa mère s’était même tournée vers les réseaux sociaux pour lancer un véritable cri du cœur afin que l’on retrouve sa fille le plus rapidement possible. À la fin du mois d'octobre, elle avait voyagé jusqu'à Trois-Rivières pour voir le corps de sa fille à la morgue et rencontrer les autorités gouvernementales, dont le maire Jean Lamarche, le ministre François-Philippe Champagne et l'ambassadeur de la République du Congo au Canada, Joska Kabongo Ngoy. Dans une vidéo, elle avait remercié ses abonnés sur Tik Tok et à toute la communauté africaine pour leur soutien. 

«J'ai vu mon bébé, couché sans vie. La réalité est là. Mon bébé, ma princesse est partie», avait dit la mère dans une vidéo Tik Tok. «Je vais être là pour le temps qu'il faut et faire ce que je suis censée faire pour ma princesse, avant de la ramener. Pour le moment, je vais me concentrer à chercher la justice pour mon bébé.»

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Un lien avec sa vie sentimentale? 

Originaire de la République Démocratique du Congo, Alexandra Martine Diengo Lumbayi étudiait à l’Universitié du Québec à Trois-Rivières. Selon le rapport du coroner et l'enquête policière, elle était décrite comme solitaire, sans ami(e) et incapable de s’ouvrir à d’autres personnes selon une note écrite par elle-même en 2023, sur son iPad. Selon son entourage, elle n’avait jamais démontré de signe de dépression ou de tendance suicidaire, précise-t-on dans le rapport. 

Le coroner mentionne aussi que l'étudiante avait avoué ses sentiments amoureux à un proche, quelques mois auparavant son décès, mais avait essuyé un refus. La relation entre eux était restée amicale, dit-on dans le rapport.

Toutefois, le rapport indique que des carnets intimes de Mme Diengo Lumbayi retrouvés chez elle comportaient des messages ou prières plutôt sombres. Dedans, elle aurait évoqué des difficultés dans ses relations, exprimant des conflits intérieurs concernant ses sentiments et ses choix amoureux.

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Texto : 535 353
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Avec des informations d'Alice Trahan pour Noovo Info