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Les employées refusent la proposition de gel salarial de deux ans soumise par l'employeur.
Une grève pourrait éclater à l’usine de Mondor de Saint-Jean-sur-Richelieu.
C'est dans une proportion de 84 % que les travailleuses de l'endroit ont voté un mandat de grève générale illimitée, qui pourra être déclenchée au moment opportun.
Leur contrat de travail de cinq ans, dont trois années sont écoulées, prévoit une renégociation des salaires et primes après trois ans, ainsi que la possibilité de se prévaloir de tous les droits, dont celui à la grève.
Les 25 salariées, pour la plupart couturières et assembleuses, refusent le gel salarial, pour deux ans, proposé par l'employeur qui argue des difficultés financières.
Le syndicat local, affilié aux Métallos, a demandé à voir les chiffres, ce que la partie patronale a refusé de faire, jusqu'à présent.
«Si la compagnie ne fait pas d’argent, elle n’a qu’à nous montrer ses livres. À chaque négociation, c’est le même scénario, l’employeur sort les violons pour appauvrir les couturières. Ces femmes méritent un salaire décent».
- Chantal Lalancette, présidente de la SL 9414 du Syndicat des Métallos affilié à la FTQ
Plusieurs des couturières, très expérimentées, sont rémunérées à la pièce cousue et les salaires oscillent en général autour de 23 $ l’heure.
Le Syndicat des Métallos a demandé l’intervention d’un conciliateur dans le dossier et une séance de conciliation est prévue le 29 avril.
L'usine Mondor, située rue Honoré-Mercier dans le secteur Iberville, conçoit des collants et vêtements de compétition de haute performance.