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La mine de nickel, située à l'extrémité nord du Québec, se trouve à Katinniq, entre les villages inuits de Salluit et de Kangiqsujuaq.
Les 630 travailleurs syndiqués de Mine Raglan, au Nunavik, ont déclenché vendredi soir une grève générale illimitée, a indiqué samedi le Syndicat des Métallos, qui les représente.
La mine de nickel, située à l'extrémité nord du Québec, se trouve à Katinniq, entre les villages inuits de Salluit et de Kangiqsujuaq.
Les employés de la mine, exploitée par Glencore, fonctionnent en navettage. Ils passent souvent 21 jours de suite sur le site minier à travailler 11 heures par jour, 7 jours sur 7, selon un communiqué des Métallos.
Les négociations sont demeurées dans l'impasse, vendredi, à la suite d'une rencontre des deux parties en présence d'un médiateur. Les syndiqués ont donc choisi d'exercer leur mandat de grève. Ils avaient voté à 97,5 % en sa faveur lors d'assemblées s'étaient alors tenues la semaine dernière à Québec, Rouyn-Noranda, Laval, Mont-Joli, Bonaventure, Gaspé et Raglan.
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Le recours à la sous-traitance fait partie des points en litige.
«C'est rendu qu'il y a souvent beaucoup plus de contracteurs sur le site de la mine que de travailleurs syndiqués. Ça n'a aucun sens. C'est autant de retombées économiques en moins dans les régions du Québec, au profit d'une multinationale qui exploite nos richesses, avec des profits importants», a dénoncé le président de la section locale 9449 des Métallos, Éric Savard.
De son côté, Mine Ragland a pris acte de la décision des travailleurs, et précisé que cette décision forçait la suspension des activités au Nunavik «jusqu'à nouvel ordre».
L'employeur, qui avait déposé il y a trois semaines une offre globale, dit souhaiter poursuivre les négociations le plus rapidement possible «afin d'en arriver à une entente bénéfique pour tous».
«Le retrait du syndicat de la table de négociations est particulièrement décevant compte tenu de l'arrivée récente d'un conciliateur indépendant et de l'ouverture dont l'entreprise a fait preuve pour bonifier la proposition de départ», a affirmé Pierre Barrette, vice-président de Mine Raglan, dans un communiqué.
En attendant, la situation implique une démobilisation du site et un retour des employés dans leurs villes de résidence, a précisé l'employeur, ajoutant qu'un nombre réduit de travailleurs serait appelé à rester au site afin de maintenir les activités essentielles et d'assurer l'intégrité des lieux.