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Les syndiqués de l'Hôtel Reine-Élizabeth, au centre-ville de Montréal, viennent de se doter d'un mandat de grève.
Les syndiqués de l'Hôtel Reine-Élizabeth, au centre-ville de Montréal, viennent de se doter d'un mandat de grève.
Le mandat en est un de 120 heures de grève ou cinq jours, qui peut se décliner en heures ou en journées, au besoin. Les quelque 600 travailleurs, membres d'un syndicat de la Fédération du commerce, affiliée à la CSN, ont adopté ce mandat dans une proportion de 95 %.
Ce vote est le premier d'une série qui doit se tenir dans d'autres hôtels des régions de Montréal, de Québec, de l'Estrie et du Saguenay-Lac-Saint-Jean, dans le cadre de la négociation coordonnée que tient la Fédération du commerce dans l'hôtellerie.
Les syndiqués de l'Hôtel Bonaventure, aussi au centre-ville de Montréal, doivent également se prononcer sur ce mandat de grève le 11 juillet.
D'autres syndicats de travailleurs dans les hôtels concernés seront appelés à se prononcer, dans les prochaines semaines, sur le même mandat de 120 heures de grève. Il est déjà prévu que ceux qui n'auraient toujours pas réglé tiennent une journée commune de débrayage au mois d'août.
Cette négociation coordonnée concernera ultimement 30 hôtels dans les quatre régions. Comme les dates d'échéance des conventions collectives varient, le moment de la tenue des assemblées varie aussi.
Le principe recherché par la Fédération du commerce par cette négociation coordonnée est d'obtenir une première entente avec un employeur pour ensuite tenter de la reproduire auprès des autres employeurs. Les syndicats concernés coordonnent ainsi leur négociation, s'en tiennent informés.
Invitée en matinée à commenter le vote de ses employés en faveur de la grève, la direction de l'Hôtel Reine-Élizabeth n'avait pas répondu, au moment d'écrire ces lignes.