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Après plus de deux ans de pandémies, les syndicats de l’éducation estiment que la charge de travail exigée des enseignants et du personnel de soutien au privé dépasse les horaires réguliers.
Après plus de deux ans de pandémies, les syndicats de l’éducation estiment que la charge de travail exigée des enseignants et du personnel de soutien au privé dépasse les horaires réguliers.
La Centrale des syndicats du Québec (CSQ) et sa Fédération du personnel de l’enseignement privé (FPEP-CSQ) réclament une «charge de travail acceptable».
«Il est évident qu’on ne peut pas continuer à ce rythme une année de plus, et il presse de revenir à une situation plus normale et acceptable», a déclaré le président de la CSQ, Éric Gingras.
De son côté, le président de la FPEP-CSQ, Stéphane Lapointe, estime qu’en plus de la fatigue qui s’est accumulée depuis les deux dernières années, le personnel doit maintenant combler un retard dans l’éducation des élèves.
«Malheureusement, les conditions exceptionnelles dans lesquelles s’est poursuivi l’enseignement n’étaient pas toujours idéales. Force est de constater que de nombreux élèves ont accusé des retards pédagogiques», a soutenu M. Lapointe.
Conséquemment, les syndicats demandent notamment la fin de l’enseignement en ligne forcé et l’arrêt de la surcharge de l’horaire par des activités «extrapédagogiques» afin de permettre aux enseignants de se consacrer pleinement à leurs tâches.
De plus, les syndicats veulent mettre fin à la différenciation pédagogique abusive. Cette approche vise à modifier la manière d’enseigner afin de mieux s’adapter aux élèves. Cependant, le nombre d’élèves par classe est trop élevé, toujours selon les syndicats.
«Un prof au privé, ce n’est pas un prof privé.»
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